Tramway. Premiers signes de vandalisme, note le canard à l'orage, qui, sous prétexte d'analyse économique, tient le pays en otage. Premier acte de violence ? Cela veut dire qu'après un départ sans histoire du tram tant désiré, on assiste à un début de vandalisme et qu'il y en aura d'autres actes de violence ? Alors qu'il s'agit de 3 ou 4 petits morveux, certainement sous l'effet du karkoubi, ces comprimés qui provoquent des troubles mentaux, que des pauvres types vendent sous le manteau. Ecrire : les premières scènes de vandalisme, ça veut dire qu'on est condamné à vivre dans le défaitisme et qu'il n'y a pas de lueur d'espoir, dans une Casanégra dont les habitants, jeunes et moins jeunes, sont fiers de leur tram qui ne peut être le théâtre d'un drame. Le vandalisme vient de ces feuilles de choux qui voient du mal partout. Voir les titres pompeux où il y a toujours des menaces, branle bas dans tous les secteurs, chute de ceci et de cela au-delà du supportable. Bien sûr, il n'y a pas lieu de garder le silence et de dire que tout va bien dans le meilleur des mondes, mais il y a une façon d'attirer l'attention, sans mettre de l'huile sur le feu. stop. La présence de 4 Européens au hammam Kasri, au fin fond de la médina de Rabat, a étonné des anciens qui apparaissent de nos jours comme des martiens dans l'atmosphère virtuelle. Des chibanis qui ajoutent qu'on n'a jamais vu des occidentaux, dont le taux de démographie est en chute, dans un bain dit maure, sous Guillaume ou Boniface qui envoyait ses RG dans la médina juste pour repérer les tatani watani, disaient les soldats sénégalais en garde à la caserne de l'Obéra qui occupe un terrain convoité par des vautours immobiliers, comme ceux qui ont démoli le cinéma Star is born, sans le remplacer par une salle de spectacles, indispensable, précise l'UNESCO qui procède à des classifications sans assurer le suivi. Quatre Européens dans un hammam de la médina – le sauna fait saigner la mozona –, c'est du jamais vu, ce qui pousse les observateurs à se demander pourquoi il n'y en a pas plus, d'autant plus que le hammam décrasse, en ces temps de crise qui demandent un nettoyage à sec. stop. Des sacs en toile à la place du plastique qui traîne sur les routes et les oueds où il s'envole au premier coup de vent. La réglementation est en vigueur depuis 2009. Le département de l'Environnement, en collaboration avec le ministère des Affaires générales et de la gouvernance, a lancé jeudi 28 mars la première phase d'un programme pilote de promotion du sac écologique en toile à travers le pays. En fait, de tout temps, les familles utilisent le panier, la traditionnelle « gouffa » portée par le père qui portait toutes les responsabilités. Même bien après l'entrée sur le marché du plastique qui donne des tics aux défenseurs de l'environnement, les gens ont continué à faire des courses au marché central, en achetant régulièrement un panier chez Bâ Saïd, chez qui une halte sur son petit tabouret, à l'entrée de son magasin, était toujours un plaisir renouvelé. Ensuite, il y a la vieille gouffa ou kofa, c'est selon le « ghaous » du vieux mdini, qui, plus elle est vieille, plus elle porte bonheur, jusqu'à l'usure. stop. Il n'y a pas de fumée sans feu. Les bruits qui ont couru sur le patron d'Al Omrane de Casablanca ainsi que sur le maître d'œuvre de Tamansourt, n'ont pas été lancés comme ça. La tête d'affiche de Dar El Beïda qui rentre au siège a suscité des jalousies. Etre attaché à la présidence reste un poste très demandé. Quant à celui de Tamansourt qui part à la retraite – à l'origine de la rumeur du limogeage –, on sait bien que, de plus en plus, il y a des retraités qui restent dans leur poste, bien après l'âge requis, et que si on avait voulu le garder, on l'aurait fait, sans le forcer au repos, après les bruits de couloir. stop. La semaine de la mode de Mumbai, la « Lakme Fashion Week », a été également l'occasion pour rendre hommage au Maroc. La styliste indienne Swati Vijaivargie Jain a présenté sa collection, «Mystery to unfold ». Une collection dédiée aux couleurs et aux caftans du Maroc et qui a eu un succès immédiat auprès du public et des critiques. Jain, qui est originaire de la région de Jaipur, a su ainsi, à travers ses tenues, combiner entre les deux patrimoines, indien et marocain. Merci Swati Jain d'avoir représenté le pays du caftan brodé, mais il ne faut pas oublier qu'il y a des femmes et des hommes d'ici, des stylistes de renom qu'on voit dans les belles pages des magazines de Casablanca, qui pourraient participer à la semaine de la mode de Mumbaï, la « Lakme Fashion Week ». Qu'en pense le service culturel de l'Ambassade du Maroc à New Delhi, la ville de Raj Kapor et Dulip Komar, connus avant Bollywood ? stop. Des artistes ne peuvent plus se voir en peinture... Le torchon brûle entre Mehdi Kotbi, qui fête ses 40 ans de métier à tisser les relations utiles, et Abdellatif Zine qui n'a pas conçu l'affiche de Mawazine qui invite Deep Purple et la crème de la chanson locale, en évitant les sempiternels retours du new-derwiche qui n'a pas inspiré l'homme de théâtre Fennich. Mais si l'un des deux protagonistes (Kotbi et Zine), se sent fier d'une légitimité reçue sur un plateau royal qui le protège, contre ses détracteurs, le second, placé en seconde position, poursuit un combat contre les moulins à vent. Car, jusqu'ici, il n'a pas été suivi par les vedettes des palettes, à part le peintre Abderrahman Rahoule, de Casablanca, qui dirige avec sagesse son Ecole des Beaux Arts, qui fut, autrefois, une madrassa de rébellion fermentée par d'anciens perturbateurs qui s'offrent de nos jours des séances thalassa, qui a posé une question claire au ministère de la rue Ghandi, sans recevoir d'ailleurs la moindre réponse. stop. Pour chaque appartement vendu du groupe qui donne la dokha aux petits épargnants secoués par les gros magnons, une Fiat 500 est automatiquement offerte à ceux qui optent pour l'achat d'un bien Prestigia. Voilà qui va redonner le sourire à Doghmi, Ould El Fkira de Dar El Kbira, qui se plaignait ces derniers temps des ventes de l'Alfa Roméo sur son show room de l'avenu Hassan II comme si nous étions à San Remo... Si les autres promoteurs immobiliers offraient une Dacia pour chaque achat d'appartement dans une ambiance de fantasia ou une Honda accord, accordez vos violons, on finira pour rouler parechoc contre parechoc, de Gueliz à Aïn Chok. stop. Idée louable que celle de notre confrère « Le Matin » qui a pensé à publier des recettes de cuisine du pays de Haj Omar Bongo qui s'habillait chez Smalto pour suivre Hassan II qui appelait le frère de Francesco par son prénom. Un plat aux gombos, pour nous rappeler qu'il n'y a pas que les OPA des firmes de Casablanca qui comptent dans le resserrement des liens avec notre continent. stop. La vague des vagues qui a pris d'assaut les rochers de Gharbiya à YEM, a surpris un jeune couple qui s'était assis sur une hajra près du rocher Sbaï. Affolé par la subite montée des eaux, le couple est resté un bon moment coincé non loin du borj, avant de regagner la route côtière, trempé jusqu'au cou. Pendant le piège, les passants, voyant un couple pris dans la tourmente, rigolaient comme des dingues, alors que la situation était plutôt corsée... stop. Vol de puce sous le toit. Des internautes ou de simples amateurs d'escarpettes sur le net, constatent avec stupeur qu'un cousin, ou un visiteur indésirable, leur a piqué un modem remplacé par un autre qui lui ressemble comme un goutte d'eau. La puce est remplacée au quart de tour. La victime charge et recharge, chez le marchand de pépites qui attend d'être agréé par les opérateurs, son code qui va chez le voleur. Il croit que le réseau est faible alors qu'il a été victime d'un vol caractérisé. Petit rappel : A Salé, il y a moins de problèmes de réseau que sur l'autre rive où tout le monde veut se brancher, en particulier le dimanche où l'après-midi est d'une tristesse éprouvante, que Drucker avec ses rires de mandarin et son chien, incapable de divertir, n'apporte que de l'ennui avec des invités triés sur le volet pour faire leur promo. stop. Les services de secours de la Marine espagnole et marocaine ont intercepté, le 26 mars, 23 migrants subsahariens tentant la traversée du détroit de Gibraltar à bord de canots gonflables. Un mode de transport adopté par les nombreux immigrants illégaux de l'Afrique subsaharienne qui veulent rejoindre les côtes espagnoles. Plus fragiles donc et présentant plus de risques que les pateras, mais nettement moins visibles, ces embarcations peuvent transporter cinq à six personnes. Visibles ? Un jour, ils essayeront la poupée gonflable... C'est encore plus discret que les canots... stop. Le bouzroug vendu au dépôt de l'Océan se vend comme des petits pains. Peu épicé, contrairement aux recettes de Hanane, bent Hassan, le goal qui s'est recyclé à Zankate Tajine où, autrefois, il y avait la perception. Toujours au Mohit, Papillon propose des salades au saumon... Du jamais dégusté dans ce quartier populaire qui n'en a plus l'air avec des deux-pièces à 2500 DH. Bite f'kalb bite, sans baignoire. stop. A mercredi.