La cité phosphatière a abrité lundi dernier la rencontre de football qui opposa le Raja de Béni Mellal, le nouveau promu en Elite-Pro, au Wydad de Casablanca pour le compte des quarts de finale de la Coupe du Trône 2011-2012. Et le plus étonnant dans cette rencontre fut indéniablement le nombre très réduit des supporters casablancais qui ont fait le déplacement pour supporter leur club. Du côté du RBM, un grand nombre de stars boys fit le déplacement et ont soutenu leurs joueurs durant toute la partie et malgré la défaite. Le jeune arbitre Adil Zouraki donna donc le coup d'envoi à cette partie et la première menace fut casablancaise, mais Koné rata son cadrage alors qu'il était à quelques mètres de la cage de Kouha. Et le pressing wydadi de persister jusqu'au degré où tout le jeu se confinait dans le camp mellali à l'exception de cette balle de Aziz Jawad qui botta la transversale. Ce pressing fut donc soutenu jusqu'à la 42ème minute où sur une balle arrêtée, une balle de reprise offrit à Houassi l'opportunité de faire une belle paire de ciseaux pour envoyer le cuir dans les filets de Kouha. Ce but assomma les hommes de Khaïri qui tentèrent quand même de réagir, mais le coup de sifflet envoya tout le monde aux vestiaires pour la pause. A la reprise, les mellalis furent plus entreprenants et ils réussirent à forcer le jeu et même à acculer les Casablancais en défense, mais les attaquants du RBM semblaient manquer de plus d'audace pour intensifier leur force de pénétration et il faut le reconnaitre aussi qu'il était vraiment difficile de faire basculer la ligne défensive wydadie. Et sentant le danger d'un véritable sursaut mellali, le WAC opta pour le repli stratégique et Zaki, pour plus de sécurité, fit sortir ses deux attaquants Houassi et Nejdi pour les remplacer par Mnasfi et Zakaria. Ainsi, le WAC a réussi à contenir la fougue des coéquipiers de Zouhaier Naima et donc à préserver cette victoire étriquée, mais combien précieuse pour Zaki qui vient de prendre les rênes du WAC et dans des circonstances relativement difficiles.