Samedi matin, deux individus cagoulés comme dans les films de série B se sont introduits dans un magasin de Inwi où ils ont tout raflé : le fond de caisse, des portables et des babioles, devant une gérante sous le choc. Ce fait divers qui s'est déroulé à Sidi Kacem (ex-Petit Jean pour les anciens) a fait le tour de la région. Il faut dire que dans ce genre de commerce, il n'y a pas souvent de service de sécurité. Western Union vient à peine de recruter un agent de sécurité ici et là. Pendant longtemps, dans ce genre de commerce, il n'y avait qu'une personne chargée de tout à qui il ne manque que le balai et le jafaf... stop. Parlant de la tuerie de Munich, un speaker de Radio Mars qui échappe aux martiens, a qualifié les Palestiniens responsables de l'attaque meurtrière de « terroristes ». C'est vrai que les hommes, armés jusqu'aux dents, de Yasser Arafat, dont on récuse la mort médicale à l'hôpital militaire de Percy à Clamart dans les Haut-de-Seine, n'étaient pas des enfants de cœur, mais le mot terroriste dans la bouche du speaker de Radio Mars, a choqué des auditeurs marocains. Si c'était un Louis ou un Jean de la radio de Lino Baco qui apprécie Nass El Ghiwan... ça peut passer, mais quand un gars d'ici parle de terroristes palestiniens, ça attriste des auditeurs du pays. Enfin, une pensée pour toutes les victimes de part et d'autre de cette sale guerre que Ariel n'a pas lavée, quel que soit le langage employé. stop. Web Center, le plus performant des centres d'appels de Rabat, vient d'interdire à ses employées de venir en jellaba. Encore heureux qu'on ne leur interdise pas le voile qui est porté par tout le monde, même celles qui ne sont pas forcément « ikhwaniyate ». Parfois, c'est une mode. Cette histoire rappelle le coiffeur Jacques Dessange et autre salon de la romance qui souhaitent que les clientes, mêmes friquées, ne viennent pas en jellaba et en babouches... stop. Luttes sociales. Skhirate. Jabri, prêt à s'habiller en jabador pour plaire au patronat qui avait pourtant retrouvé la sérénité avec Abel, renvoie ou menace de renvoyer du personnel, après s'être montré, au début, réconciliant avec des travailleurs qui s'estiment lésés dans une entreprise pourtant prospère. Le dernier licenciement abusif concerne le manager Benyessef qui vit avec un seul poumon. La nouvelle a choqué ses collègues qui se demandent à quelle sauce ils seront mangés, depuis que Jabri a installé une bouteille de gaz dans un appartement privé de l'établissement, ce qui est interdit par le service d'hygiène. A la préfecture, qui en a vu d'autres, on se demande si le mic-mac et la contestation vont reprendre dans cet hôtel qui est pourtant bien reparti. Bien entendu, El Aamoudi qui tient à la stabilité dans son foundouk de rêve ne sera pas mis au courant de ce malaise où le directeur est déjà excédé par les coups bas de ses services de ressources humaines qui mettent des bâtons dans les roues – un ancien du Tourisme mis en disponibilité depuis 2 ans où il compte revenir au ministère après avoir ramassé la hsaïssa – vivement un retour au calme, disent ceux qui ne veulent pas que ce joyau de la région retourne dans la contestation sournoise dont le tourisme n'a pas besoin. stop. Gerets, l'entraîneur national qui rêve de hausser le drapeau de la nation qui ouvre ses portes à tous ceux qui l'aiment : « Il ne faut surtout pas qu'on perde », a-t-il dit à la veille de Mozambique-Maroc en éliminatoires de la CAN-2013. « Surtout pas qu'on perde » ? Vérité de la Palice qui veut rassurer, qui fait sourire. Rappelons que l'équipe nationale en stage à Lisbonne a été éloignée de Marbella, ville de joie et de plaisirs dans des dancings bling bling. Mais il faut savoir que « Lichboa », comme on dit pour Lisbonne, est une ville aussi animée pleine de lieux de sorties avec des boîtes aussi chics que Castel qui n'a gardé que l'enseigne qui attire les nouveaux Russes, les Slaves et les richissimes récents en conclave... stop. « Les détails de paiement nuisent à l'image du Maroc », titre le journal de la Mozona. Il parle bien sûr des créanciers étrangers. Mais il ne précise pas que des entreprises marocaines, de la société des infographistes fétichistes au fournisseur de bureautique résignés en passant par le plombier ou Susini, ne sont pas au bout de leur peine avec des factures qui font de la peine. Le journal de Casablanca nous dit que la Coface – Royaume Uni commence à s'inquiéter des retards publics et privés... comme si le pays de Frankie Goes to Hollywood, groupe british, ne devait pas un rond au pays des plus grands ronds-points d'Afrique... Et puis, pourquoi choisir uniquement les Anglais habitués à tirer les premiers, comme on dit au pays du meunier ?... stop. Casa Tramway fait de la com, d'une façon pratique, pour habituer les bidaouis, qui ne sont pas des béni-oui-oui, au futur parcours du tramway. Contrairement à Rabat où on a lancé des travaux, comme si on s'adressait à des veaux, qui n'avaient qu'à subir les assauts des machines excavatrices et des marteaux piqueurs, sans broncher. Mais à Casa, il y a un hic dans le code du tram, publié dans quelques journaux en couleurs alors que toute la presse est en quadrichromie. Dans ce code, on lit : « Il ne faut pas circuler, stationner – quelle évidence ! - ou se promener sur la voie du tramway ». Sans préciser qu'on a le droit de traverser, à pied ou en 2 roues, la voie ferrée, avec prudence bien sûr. stop. La pub de la résidence « La Perle de Nouaceur, un choix visionnaire – un plongeon à la piscine chez soi en revenant du bureau ». On remarquera que les résidences à Aïn Aouda - le m2 a quintuplé quand il n'a pas dépassé le tolérable – prévoient de plus en plus une piscine, qui n'est pas toujours entretenue où le chlore en fin d'après-midi est au compte-gouttes. Enfin, si aujourd'hui on incite les gens à plonger dans la piscine entourée d'aubépines et de capucines, il n'y a pas longtemps, les baigneurs ne pouvaient pas se passer de Bergama, engloutie par les réaménageurs déménageurs du Bouregreg où même Terrabger ou Mouka, chère à Ahardane, ne viennent plus se baigner à cause de la foire foraine qui porte un coup à l'écosystème. stop. Tout devient fade, bassal, sans sel : les beignets, chfenj dial bâ Lahcen, et le tajine aux aubergines des villages du Souss. Tout le monde a peur du sel, du sucre et du poivre du zouave. C'est vrai qu'il y avait de l'abus dans la cuisine, mais quand même... il faut faire confiance « à ton œil, ta balance »... stop.