La rentrée universitaire des étudiants étrangers à l'Agence marocaine de coopération internationale est particulière cette année, marquée par des changements structurels ou organiques que d'aucuns qualifient de novateurs. Et pour cause, les responsables de ladite institution semblent prendre un nouveau cap pour répondre attentivement aux attentes des pays frères et amis du Maroc. Une attente qui va grandissante annuellement en raison de la qualité de l'enseignement dispensé dans les universités et écoles marocaines. Faut-il rappeler, à ce sujet, que durant les dix dernières années, le nombre de cadres africains formés au Maroc a dépassé, au bas mot, les 50 000 personnes quand on associe le secteur public et l'enseignement privé, tous cycles confondus. Ces données fournies par le ministère de l'enseignement supérieur et étayées par l'AMCI, montrent bien que le Royaume est devenu «un El Dorado» pour les futurs cadres africains en quête d'un savoir valorisé mais aussi et surtout un immense espoir pour des milliers d'étudiants étrangers, dont la grande majorité provient des pays subsahariens, grâce à une coopération dynamique, sans un jeu de mot, qu'entretient le Maroc avec ses frères et amis d'Afrique. Résultat et malgré le retrait du Maroc de l'Organisation de l'unité africaine, aujourd'hui l'Union africaine, à cause de la spoliation du statut de la défunte organisation continentale, le Maroc est devenu incontournable sur le continent sur tous les plans grâce à une politique de proximité, de fraternité, d'entre aide et de générosité qu'il ne cesse de déployer en direction des autres Etats africains. Il n'est donc pas étonnant dès lors que de plus de quarante pays soient présents aujourd'hui, à travers leurs étudiants, dans les établissements publics d'enseignement supérieur, lesquels sont accueillis, encadrés, orientés par l'Agence avec une Bourses d'études pour plus de la moitié des étudiants étrangers inscrits. D'ailleurs, chaque année, l'Agence inscrit quelques 1500 nouveaux bacheliers dont près de 80 % proviennent des pays africains. C'est en raison de cette réalité que l'Agence met les bouchées doubles actuellement pour préparer la rentrée des étudiants étrangers. Une situation facilitée aujourd'hui par la mise en place du guichet unique. Un circuit bien rodé où des cadres rompus à la tâche restent mobilisés pour une totale satisfaction des étudiants. Et de l'avis des diplomates africains, accrédités à Rabat, l'Agence est devenue un outil indispensable dans la consolidation des relations fraternelles qui existent entre le Maroc et le reste du continent. Mieux, à travers l'AMCI, le Maroc construit des écoles, des hôpitaux, des cités universitaires en Afrique sans oublier les programmes d'adduction d'eau potable ainsi que des opérations d'assistance humanitaire en cas de catastrophes. Une culture de solidarité qui ne fera pas défaut pour la nouvelle rentrée universitaire. Et l'actuel directeur général en a conscience de cette question cruciale, lequel depuis sa nomination à l'Agence, instaure une nouvelle culture d'institution citoyenne. Son nouveau staff technique en est la parfaite illustration de cette nouvelle ère marquée par l'écoute, la sociabilité, la promotion des compétences internes. Des crédos qui ont toujours fait la fierté et la grandeur de cette noble institution qu'est l'Agence marocaine de coopération internationale.