Le sommet sur le développement durable Rio+20 s'est ouvert mercredi à Rio de Janeiro avec la participation de 86 chefs d'Etat et de gouvernement et nombre de ministres. Réunissant 191 membres de l'ONU, ce sommet de trois jours veut lancer des pistes pour préserver la planète et améliorer en même temps la vie des habitants les plus pauvres. Il fait suite au Sommet de la Terre, en 1992 dans la même ville de Rio, et à celui de Johannesburg, il y a 10 ans. «Depuis le sommet de la Terre de 1992, le progrès a été trop lent, mais Nous avons une deuxième chance», a indiqué Ban Ki-moon qui s'est réjoui de voir les négociations sur un texte d'engagement de tous les pays du monde «ait abouti (mardi) à un succès». Ce texte de 50 pages, durement négocié, propose notamment un renforcement du Programme des Nations-Unies pour l'environnement (PNUE), pour lui donner plus d'efficacité, et une définition d'ici trois ans d'objectifs du développement durable, du type des objectifs du Millénaire pour le développement, qui viennent à échéance en 2015. «Nous sommes en route pour un accord historique, le monde nous regarde pour voir si les mots se traduiront en action, comme cela doit être», a noté le secrétaire général de l'ONU. «Rio+20 n'est pas une fin mais un début, il est temps pour nous tous de penser globalement et sur le long terme, à partir de maintenant, ici à Rio, parce que le temps qui passe n'est pas de notre côté», a-t-il ajouté. Un petit film de trois minutes, «L'état de la planète, bienvenue dans l'anthropocène», a montré les dégâts occasionnés par les hommes pendant cette période chronologique commençant à la révolution industrielle.