Le premier contingent des étudiants étrangers est celui des Marocains (11 % en 2009), mais leur nombre a diminué de plus de 9 % entre 2005 et 2009. En revanche, la part des Chinois, qui représentent près de 10% de ces étudiants étrangers, a progressé de presque 65 % en cinq ans. Arrivent ensuite les Algériens et les Tunisiens. La France est le septième pays d'accueil des étudiants asiatiques et c'est l'un de ceux où cette croissance est la plus forte - la part des Vietnamiens a notamment progressé de 55 % entre 2005 et 2009. Sur les 284 659 étudiants étrangers accueillis en 2010-2011, plus des trois-quarts étaient inscrits en université. Depuis 2006, le nombre des étudiants étrangers en master a augmenté de 10 %, ceux en doctorat de 5 %, alors que le nombre d'étudiants en licence reste stable. La filière Lettres-langues-sciences humaines et sociales, bien qu'étant la plus choisie par les étudiants internationaux dans les universités françaises, reste stable, tandis que les inscriptions en Sciences sont aujourd'hui en augmentation, selon Campus France, une organisation placé sous la tutelle des ministères des affaires étrangères et de l'enseignement supérieur. Selon une étude du Secrétariat général de l'immigration publiée en janvier, la France compte 6,24 millions de «très diplômés» (masters, grandes écoles et doctorat), parmi lesquels 710 000 «immigrés». «La part de très diplômés est un peu supérieure parmi les immigrés que dans la population totale». Les pays d'origine les plus représentés sont l'Algérie et le Maroc (66 000 chacun) et la Tunisie (26 000). Entre ces trois pays du Maghreb, s'intercalent le Royaume-Uni et l'Allemagne. En France, 41 % des doctorants sont étrangers, une «proportion très élevée, caractéristique des pays très attractifs qui offrent un système d'enseignement supérieur de qualité». Sur l'ensemble des étudiants entrés en France en 2002, un tiers y est toujours présent. Ils «semblent s'installer durablement en France, soit qu'ils se sont mariés, soit qu'ils ont trouvé un emploi, soit qu'ils détiennent encore, pour 10% d'entre eux, un titre de séjour étudiant'», selon l'enquête.