Il y a neuf ans, le 16 mai 2003, notre pays était la cible de la terreur aveugle et de la haine meurtrière. Des attentats sanglants frappaient la ville de Casablanca faisant 45 morts, une cellule terroriste ayant pris pour cible des édifices juifs, espagnols ainsi qu'un grand établissement hôtelier. Quatre jours plus tôt, des attaques portées contre des édifices occidentaux à Riyad en Arabie Saoudite, c'était au tour du Maroc d'être victime d'attentats terroristes meurtriers et sanglants qui ont suscité l'horreur et l'indignation de tous les Marocains, un peuple épris des valeurs de paix, de fraternité et de coexistene pacifique. Les 14 terroristes qui ont exécuté les attaques suicides sont des jeunes issus des bidonvilles de Sidi Moumen. 12 des 14 terroristes se sont faits exploser durant l'opération suicide, plongeant notre pays dans l'horreur et l'effroi. On pensait être une exception, on pensait pouvoir être épargné ou immunisé contre ce monstre hideux qui frappe régulièrement aux cinq coins de la planète et fait des victimes innocentes. Aujourd'hui, on peut penser que la plaie est cicatrisée, mais la blessure est toujours là, dans nos têtes, dans nos esprits. L'arrestation ces derniers jours d'une cellule terroriste qui préparait des attentats prouve que la menace existe toujours et qu'il faut redoubler de vigilance. Aujourd'hui, il y a un avant et un après 16 mai 2003, et entre temps, il y a eu l'attentat horrible qui a secoué le café « Argana » à Marrakech l'an dernier, et les leçons doivent être retenues afin d'épargner à notre pays de nouveaux drames et sauver la vie des innocents que prend pour cible la terreur aveugle.