Le public du Raja tenait à faire la fête, d'ailleurs sur une longue banderole, les Ultras toutes tendances unifiées demandaient au temps d'en témoigner : « Le titre de champion du Maroc restera à Casa ». Amri n'était pas d'accord. Pour cela, il présenta des équations de 3ème degré. Une bonne défense avec une tour nommée Fall, un milieu de terrain créatif à la…Barça où un Lemnasfi pouvait tuer le match à plusieurs reprises et puis et surtout cet esprit de jouer le jeu sans avoir peur de l'ogre rajaoui. Un MAT qui ne se cache pas en défense. Ah ! Si nos clubs faisaient de même, on aurait la meilleure Botola du monde. Lemnasfi, Jahouh, Azim, Kerrouch, Khadrouf, Azim, Abarhoun, ce ne sont pas des …stars et c'est ce qui fait leurs forces. Joueurs polyvalents et à l'écoute de leur coach, ils savent que le mot « Dsara » a été banni du Saniet R'mel. Ils ont une mission avec droit et obligations, payés à temps et puis motivation des Abroun oblige. Ils doublent d'efforts et c'est tout à leur honneur de se retrouver leaders de notre Botola. Leaders vers un exploit qui fera date le long de la Méditerranée. Un Raja stoppé, ni Salhi, ni Malcuit, ni Bertrand Marchand n'ont trouvé la solution adéquate pour résoudre ce problème du soir. L'épreuve du MAT était compliquée et c'est comme ça, quand on n'apprend pas bien sa leçon, ça ne sert à rien de …tâtonner. Une classe du Raja qui pourtant comprend dans son effectif de bons élèves à l'égard d'un Laskri. Ce dernier demeure une satisfaction et sans son coup d'œil et autres réflexes, Lemnasfi aurait tué le match à la 25ème et 75ème minute. Un football ouvert, une série d'occasions de buts ratées, il est vrai, ici et là, un arbitrage qui parait incorrect pour une bonne partie des composantes des Verts. Le dernier mot (90 et 92ème minute) est revenu aux audacieux, on nomme Los Roji Blancos, matadors de …l'Aigle Rajaoui.