Le championnat du Maroc de football en nationale deux poursuit son cours normal et passionnant. Le TAS, l'US Mohammédia, la Renaissance de Berkane ainsi que le KACM à un degré moindre se disputent le leadershep en vue d'accéder en première division. Un autre club qui devait être parmi ce quator est bien le MC Oujda dont plusieurs supporters et autres admirateurs regrettent son absence parmi l'élite. Le Mouloudia depuis la disparition du président Belhachemi n'a jamais trouvé un homme en mesure de diriger le groupe, en raison de l'absence d'une relève de dirigeants. Ce qui est désolant même pas un adjoint n'a pu émerger du lot pour assurer, ne serait-ce, qu'une marche normale de l'équipe au sein du championnat. Comprenne qui voudra ! Tous ceux qui se sont succédés au regretté président se sont avérés faibles. Le dernier en date a causé beaucoup de dégâts au club sur les plans de résultat, de prestige, des finances et il a fallu une levée de boucliers par le chasser. Une leur d'espoir M. Khalid Ben Saria, enfant de la ville d'Oujda et ancien minime du club, arrive à la présidence en faisant souvent appel à ses efforts financiers, contrairement à certains. Il est secondé par un petit groupe de dirigeants, dont la responsabilité de chacun est bien définie. M. Bayoud est le vice-président. Le secrétariat général est assumé par M. Faraji Mustapha tandis que le trésorier s'appelle M. Sadki. Les deux frères Belhachemi apportent leur concours à l'ensemble du groupe. Le début du championnat n'a pas été concluant parce que l'ancienne bande avait comme on l'avait soulignée en son temps pratiqué la politique de la terre brûlée. Donc, après cinq défaites consécutives, jamais enregistrées dans les annales du Mouloudia, aujourd'hui, il semble que l'équipe retrouve la sérénité ainsi que son équilibre. Elle vient d'arracher trois nuls à l'extérieur et obtenir une victoire « at-home ». Afin de soutenir de tels efforts, il faut absolument l'aide et la compréhension des autorités locales. La wilaya de la ville doit assumer son devoir à l'égard d'un club certes historique, mais handicapé matériellement. Il ne possède même pas un sponsor. Comment dans ces conditions, le président avec son comité pourrait faire face à toutes les dépenses et dire qu'on parle de professionnalisme. L'autorité locale doit s'impliquer dans la marche du MCO, lequel est en mesure d'offrir du spectacle aux populations de l'Oriental, d'autant plus que la Renaissance de Berkane va réussir la montée parmi les grands. Ce serait un beau duel qui obligea les deux camps à doubler d'efforts pour se surpasser et ce, dans l'intérêt des villes d'Oujda et de Berkane, berceau de la résistance où le basket-ball a toujours brillé.