De simples gestes permettent de réduire les polluants dont regorge l'environnement domestique. Entre poussières, produits chimiques, on s'expose aux allergènes, aux produits toxiques de toutes sortes. Des gestes, estimés efficaces par des experts canadiens, et qui peuvent le milieu ambiant domestique sain, surtout pour les enfants, qui en pâtissent le plus, pouvant augmenter le risque d'allergies et de crises d'asthme. Dépoussiérer de fond en comble, à travers tous les outils à cet effet, en se servant de l'aspirateur, de la serpillère, le meilleur moyen d'enlever la poussière d'intérieur, du moins le plomb, détecté par les chercheurs canadiens dans les sacs d'aspirateurs. Ce métal lourd toxique expose plus les enfants que les adultes. En effet, l'enfant absorbe 50% de plomb contre seulement 10 % pour un adulte. Pour ce qui est des produits d'entretien, il est préconisé de choisir des produits naturels, non toxiques, un peu de vinaigre dilué dans de l'eau suffit pour laver les vitres, les surfaces de la plupart des meubles ainsi que les sols. En plus, choisir une lessive sans parfum, dépourvue d'éléments chimiques incriminés dans certains troubles hormonaux. La peinture, la colle et les vernis pour meubles contiennent des produits toxiques, à éviter surtout pour les enfants et les femmes enceintes. Le plastique, ce matériau qui fait partie intégrante de nos maisons… et de notre quotidien est à utiliser avec précaution. La plus grande faute à ne pas faire, c'est de placer un récipient en plastique au four à microondes. Cela a pour effet de faire passer certains éléments chimiques, du récipient vers les aliments. On a beau dire qu'il est bénéfique de consommer beaucoup de poissons, force est de constater que la chair de certains contiennent du mercure et des métaux lourds. En 2002, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (l'Afssa devenue depuis l'ANSES), recommandait aux femmes enceintes et allaitantes, mais aussi aux jeunes enfants, « de favoriser une consommation diversifiée des différentes espèces de poissons sans privilégier, à titre de précaution, la consommation de poissons susceptibles de présenter des niveaux plus élevés de méthyl-mercure tels que la daurade, l'espadon, le marlin, le requin et le thon ».