Le calme est revenu, jeudi après-midi à Taza, après les incidents survenus mercredi dans la zone El Koucha, apprend-on auprès des autorités locales. Une dizaine de fauteurs de troubles ont été interpellés par la police, précise la même source, ajoutant que les éléments des forces de l'ordre blessés lors de ces incidents ont quitté l'hôpital Ibn Baja après avoir reçu les soins nécessaires. Selon les autorités locales, les auteurs de ces actes, dont des étudiants, avaient jeté des pierres contre les forces de l'ordre, brûlé des pneus et détruit des biens publics, selon la même source. Les forces de l'ordre ont dû intervenir pour éviter la propagation de ces actes à d'autres quartiers de la ville, ajoute-t-on. S'exprimant, jeudi, sur ces évènements à l'issue du Conseil de gouvernement, Mustpaha El Khalfi, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a indiqué que le gouvernement suit attentivement la situation et prendra les mesures qui s'imposent pour veiller au respect de la loi et assurer la sécurité. Le ministre a indiqué que les autorités locales avaient appelé les protestataires au dialogue et tenu à y associer les représentants des populations, à savoir des parlementaires et des ONG, à la recherche d'une solution au problème posé. Cependant, des dérapages sont survenus avec jets de pierres sur l'édifice de la préfecture, ce qui a occasionné des échauffourées entre protestataires et forces de l'ordre au cours desquelles plusieurs personnes ont été blessées, a-t-il déclaré. Il a tenu à préciser que le droit de manifester pacifiquement est garanti par la loi, mais l'occupation des lieux publics et les préjudices causés aux intérêts des citoyens et aux biens publics sont contraires aux lois en vigueur.