Selon le dernier indice sur les échanges maritimes (LSCI), publié par la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), le Maroc se classe au 18ème rang parmi 162 économies. Il surclasse désormais des pays comme la Grèce ou encore le Brésil. En terme de croissance annuelle moyenne entre 2004 et 2011, le Royaume a enregistré la plus forte croissance parmi les pays de la région MENA avec une hausse annuelle moyenne de 6,53%. La première place mondiale revient à la Chine, suivie de Hong Kong (Chine), de Singapour et de l´Allemagne. En 2011, 91 pays ont amélioré leur position dans l´Indice de connectivité des services de ligne par rapport à 2010, six sont restés stables et 65 ont reculé. Ce classement se base sur les principaux indicateurs mesurant le trafic maritime dans chaque pays, comme le nombre de bateaux entrant et sortant des ports, le total des tonnes de marchandises échangées par les pays, le nombre de cargaisons entrant et sortant, le nombre de sociétés par pays et le nombre de services rendus par les navires, et la taille du plus grand bateau desservant chaque port dans chaque pays. L'indice a pour but d'évaluer le niveau d'intégration d'un pays dans les échanges commerciaux maritimes mondiaux, mesurant ainsi l'accès d'un pays aux marchés mondiaux. Selon la CNUCED, l'indice dépend largement de la connexion des transports maritimes, particulièrement en ce qui concerne les services réguliers de transport maritime pour l'importation et l'exportation de biens manufacturés. Cette performance enregistrée par le Maroc en termes de connectivité maritime n'est pas au fait le fruit du hasard. Soucieux de s'ouvrir davantage à l'extérieur, le Maroc, sous la conduite de SM le Roi, a réalisé des infrastructures portuaires de taille. C'est le cas du port de Tanger Med qui s'inscrit parfaitement dans cette politique d'ouverture sur l'extérieur et du développement économique. Depuis sa mise en service, ce port a pris une place prépondérante aux côtés des ports de Casablanca, Mohammadia et Jorf Lasfar, qui assurent à eux seuls 72% du trafic portuaire. Dans le même cadre, SM le Roi a inauguré récemment le troisième terminal polyvalent du port de Jorf Lasfar. Objectif : doter le Royaume en infrastructures essentielles pour assurer le développement du pays. En plus de sa vocation minéralière et énergétique, Jorf Lasfar, qui assure 24% du trafic portuaire national, est un maillon fort des infrastructures portuaires autour duquel s'érigent et s'intensifient de gros projets dans une région, qui se caractérise par ses richesses agroalimentaires et industrielles, et devra ainsi répondre à un trafic maritime de plus de 25 millions de tonnes. D'autres projets d'investissements en matière d'infrastructures portuaires ont été lancés, notamment la réalisation de l'épi d'arrêt de sable et de confortement des ouvrages au port de Sidi Ifni, l'entretien des jetées principales des ports de Mohammedia et de Casablanca. Des efforts sont alors fournis et continuent de se fournir de la part des autorités marocaines, sous la conduite de SM le Roi, pour réaliser davantage d'infrastructures portuaires, et partant, développer l'économie du pays. Ce n'est pas du hasard alors qu'on voit le Royaume se classer 18ème en terme de connectivité maritime. Dans son étude, faut-il le souligner, la CNUCED note que les marchandises transportées par mer représentent plus de 80 % du commerce international et occupent une place encore plus importante dans les échanges des pays en développement. Elle indique aussi que la demande internationale, après un repli en 2009, s´est reprise en 2010, avec un revirement positif des volumes transportés, en particulier dans le trafic de vrac et le commerce conteneurisé. On estime que le commerce maritime total a atteint 8,4 milliards de tonnes en 2010. Des livraisons records de navires neufs ont été, pour leur part, enregistrées en 2010, soit 28 % de plus qu´en 2009, ce qui a entraîné une croissance de 8,6 % de la flotte marchande mondiale. Quant à la flotte, elle a atteint près de 1,4 milliard de Tonnes de Port en Lourd (TPL) en janvier 2011, ce qui représente une augmentation de 120 millions de TPL par rapport à 2010. Les nouvelles livraisons s´élevaient à 150 millions de TPL, contre 30 millions environ pour les démolitions et autres retraits du marché. Autre élément souligné : le débit des ports à conteneurs au niveau mondial a augmenté d´environ 13,2 %, passant à 517 millions d´EVP en 2010, après avoir chuté brièvement. Enfin, en 2010, le secteur du fret ferroviaire a progressé de 7,2 % pour atteindre 9,843 milliards de tonnes/kilomètres (t/km). Le fret routier s´est accru de 7,8 % en 2010 par rapport à l'année précédente, avec un volume atteignant 9,721 milliards de t/km, affirme la CNUCE.