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Réseau arabe pour le renforcement de l'intégrité et la lutte contre la Corruption L'appel de Fès : Renforcement des compétences et implication de la société civile
La troisième session de la Conférence annuelle du Réseau arabe pour le renforcement de l'intégrité et la lutte contre la corruption, dont les travaux ont pris fin mercredi à Fès, a appelé au renforcement des capacités des instances de lutte contre la corruption, notamment en matière de communication et d'implication de la société civile. La déclaration finale de cette rencontre insiste, dans ce sens, sur la nécessité de l'implication de la société civile dans l'évaluation et le suivi de la mise en oeuvre de la Convention des Nations Unies contre la corruption, mais aussi des politiques nationales de gouvernance. Mettant en évidence l'importance de la coordination interarabe dans ce domaine, cette session a conclu à la pertinence du lancement d'un dialogue régional, chapeauté par le Réseau arabe pour le renforcement de l'intégrité et la lutte contre la corruption, en vue de dessiner les contours de l'approche participative dans la lutte contre la corruption. Il convient aussi d'organiser des activités, aussi bien nationales que régionales, destinées à échanger les expériences propres, contribuer à la promotion des compétences en matière de lutte contre la corruption et informer sur les outils de doléance et de reddition des comptes. En matière d'accès à l'information, le document final plaide pour le lancement de campagnes de réflexion, au niveau national, dans le but de proposer un système exhaustif à même de garantir l'accès à l'information, suivant les normes universelles, les bonnes pratiques et les contextes locaux. Enfin, les participants à cette troisième session, représentant 18 pays arabes, ont appelé le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et les partenaires régionaux et internationaux à soutenir la mise en oeuvre du plan d'action 2012-2013 du Réseau arabe pour le renforcement de l'intégrité et la lutte contre la Corruption. Placée sous la thématique des "mécanismes pour le renforcement de la participation collective dans la lutte contre la corruption et les perspectives de son développement dans les pays arabes", cette rencontre de trois jours a été organisée par l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), le PNUD et le Réseau arabe pour le renforcement de l'intégrité et la lutte contre la Corruption. Quelque 120 responsables gouvernementaux, représentants des secteurs privé et public, bailleurs de fonds et experts de différents pays arabes ont participé aux travaux de cette session. Créé le 30 juillet 2008, le Réseau arabe pour le renforcement de l'intégrité et de la lutte contre la corruption est un centre régional pour le réseautage de connaissances, de développement des capacités et de dialogue des politiques en matière de lutte contre la corruption. Au terme de cette troisième session de la Conférence annuelle, le président de l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), M. Abdesselam Aboudrar, a accédé officiellement à la tête du Réseau arabe pour le renforcement de l'intégrité et la lutte contre la Corruption. M. Aboudrar, qui succède à ce poste au Yéménite M. Ahmed Al Anassi, s'attèlera, entre autres, à la mise en oeuvre du plan d'action 2012-2013 du Réseau arabe pour le renforcement de l'intégrité et la lutte contre la Corruption.