La troisième session de la conférence annuelle du Réseau arabe pour le renforcement de l'intégrité et la lutte contre la corruption (ACINET) aura lieu à Fès, du 19 au 21 décembre. Abdesslam Aboudrar se verra confier la présidence du réseau. La capitale spirituelle du Maroc accueillera, du 19 au 21 décembre, la 3e session de la conférence annuelle du Réseau arabe pour le renforcement de l'intégrité et la lutte contre la corruption (ACINET). De nombreuses personnalités, aussi bien de la sphère politique que du milieu économique, prendront part à cet évènement. Sous le thème « Les mécanismes pour le renforcement de la participation collective dans la lutte contre la corruption et les perspectives de son développement dans les pays arabes », cette manifestation sera organisée par l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), présidée par Abdesslam Aboudrar. Contacté par Le Soir échos, Hassan Alaoui Slimani, membre de l'ICPC, annonce que lors de la manifestation, « Abdesslam Aboudrad sera désigné président de l'ACINET ». Concernant le thème de l'évènement, Alaoui Slimani déclare que « le thème tourne autour de la participation de la société civile dans la lutte contre la corruption ». « La société civile joue simplement son rôle de plaidoyer. Ce n'est pas suffisant » Hassan Alaoui Slimani, membre de l'ICPC Une académie nationale Pour ce dernier, il n'y a pas eu d'avancées conséquentes en matière de lutte contre la corruption. Une des principales causes, selon lui, « le rôle infime que joue la société civile dans la prévention de la corruption ». « Au Maroc, la société civile joue simplement son rôle de plaidoyer. Ce n'est pas suffisant. Elle doit aller au-delà du plaidoyer », regrette Alaoui Slimani. Pour que la lutte contre la corruption soit plus efficace, « il faut une plus grande inclusion des composantes de la société civile dans les instances de lutte contre la corruption », assène le chef du cabinet de Abdesslam Aboudrar avant d'ajouter : « Comme dans d'autres pays comme la Malaisie, le Maroc doit créer une académie nationale de l'intégrité et de la transparence ». Car, pour lui, « l'ICPC a l'ingénierie qu'il faut pour alimenter un tel projet ».