La cour d'appel de Kénitra a réduit, jeudi soir, à cinq mois de prison la peine d'un mandataire de liste électorale dans la circonscription de Sidi Slimane et de son complice, condamnés en première instance à deux ans de prison pour fraude électorale, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. La cour d'appel a toutefois maintenu la peine d'interdiction de se présenter aux élections pendant deux mandats successifs et à verser chacun une amende de 50.000 dhs. Le mandataire de la liste (A. L.), rappelle-t-on, avait été arrêté lors de la campagne électorale pour les législatives du 25 novembre. Il avait été poursuivi par le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Kénitra pour tentative de s'assurer des voix d'un ou plusieurs électeurs en leur offrant de l'argent.