La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca a aggravé, vendredi soir, la peine prononcée en 1er degré à l'encontre de Abdelmoughit Slimani, qui passe de 10 à 16 ans de prison ferme et décidé de maintenir l'amende de 50.000 DH avec confiscation des biens et restitution des fonds tirés du projet de construction de logements Ouled Ziane Fouarat et dévolus à l'Etat. La Chambre a également aggravé la peine de 3 à 10 ans de prison ferme à l'encontre de Lahcen Haïrouf avec maintien de l'amende de 20.000 DH. Elle a condamné Noureddine Dilli et Bouaza Mouhachim, qui avaient été acquittés par la Chambre criminelle (1er degré), respectivement à 10 ans de prison ferme et à 1 an de prison ferme assorti d'une amende de 5.000 dh. Quant à Taaloucht Al Hafiane, qui était condamné à une peine équivalente à la période qu'il avait déjà purgée en prison assortie d'une amende de 10.000 dh, il a été condamné à 10 ans de prison ferme. La Chambre a, en outre, décidé de maintenir la peine de 6 ans de prison ferme et une amende de 50.000 DH à l'encontre de Boujemâa El Youssoufi avec annulation du jugement de confiscation des biens et restitution des fonds dévolus à l'Etat. La Cour a également maintenu les peines prononcées en 1er degré contre Abderrahim Kanir (7 ans de prison ferme assortie d'une amende de 50.000 DH avec confiscation des biens et restitution des fonds tirés du même projet), Driss Almou (5 ans de prison ferme et une amende de 40.000 DH), Azzeddine Bakraoui (4 ans de prison ferme assortie d'une amende de 30.000 DH), Amine Demnati, Abdellatif Chraïbi, Abdelkader Darïi, Mustafa Hicham, Jilali Mouassit, condamnés chacun à deux ans de prison ferme et une amende de 10.000 DH. La Cour a aussi maintenu les jugements prononcés contre Mohammed Boudhir, Khalil Doghmi Abdelhamid Belkoura, condamnés à une peine équivalente à la période qu'ils avaient déjà purgée en prison assortie d'une amende de 10.000 DH chacun. Abdelmoughit Slimani, ex-président de la communauté urbaine de Casablanca et de la commune des Roches Noires à Casablanca, ainsi que les 16 personnes condamnées étaient poursuivis notamment pour dilapidation et détournement de fonds publics, falsification de documents officiels et de titres commerciaux et bancaires, corruption et abus de pouvoir.