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Le Parti de l'Istiqlal et les Choix de l'Avenir
Publié dans L'opinion le 23 - 11 - 2011

Le Maroc s'est doté, le 1er juillet 2011, d'une Constitution qui, tout en confirmant les fondamentaux du Maroc, ouvre de nouvelles perspectives pour consacrer le devenir prometteur de la Nation et du citoyen.
Et, à cet instant historique qui se dessine devant nous tous, le Parti de l'Istiqlal qui s'est déjà distingué par la concrétisation, en quatre années, de 85% de ses engagements pris pour cinq ans devant les électeurs en 2007, est décidé à participer à l'œuvre d'un Maroc nouveau, un Maroc où les citoyennes et citoyens ont leur mot à dire et peuvent suivre à la loupe la gouvernance qui les concerne.
Cela est sa volonté, et en cela il s'engage à être comptable, devant la Nation, de ses actes.
Sa volonté est ferme, comme le montre son bilan 2007-2011. Elle est clairvoyante, parce que bien réfléchie, dans son programme électoral et dans sa foi en l'efficience et dans le réalisme de ses promesses.
En allant encore une fois devant la Marocaine et le Marocain électeurs, le Parti de l'Istiqlal a une vision et un projet.
- Une vision ancrée dans sa soif de mieux faire, parce qu'il aspire à une gouvernance nouvelle, issue de la nouvelle constitution.
- Un projet car, dans le quotidien qui fait la vie des larges populations marocaines, le Parti de l'Istiqlal aspire -et respectera là encore ses engagements- à :
* lutter contre tous les foyers de corruption, de népotisme et de non droit. Objectif : rendre à la citoyenneté sa dignité.
* Favoriser le plein emploi, en formant et en intégrant notre jeunesse, pour qu'elle devienne actrice du changement et non le subir.
* Assurer à tous la justice sociale, en déployant une meilleure répartition des richesses et en luttant contre la cherté de la vie.
Cela est un programme réaliste, parce que le Maroc a aujourd'hui, plus que jamais, les moyens de son ambition.
1 – Gouverner autrement
Plus qu'un vœu, il s'agit là d'une obligation, au regard du renouveau constitutionnel que 98% des électeurs marocains ont fait leur.
Gouverner, c'est prendre des engagements et les mettre en œuvre. Ces engagements structurent, de bout en bout, les politiques publiques sectorielles. Et, pour les élaborer et les appliquer, il est nécessaire d'avoir un gouvernement cohérent et un Chef de gouvernement qui dispose des leviers de sa gouvernance.
C'est aujourd'hui chose possible, parce que la nouvelle Constitution a donné au Chef du gouvernement de larges responsabilités : Chef d'orchestre, animateur/coordinateur et, in fine, arbitre dans toutes les actions qui engagent les affaires de l'Etat et du citoyen, y compris à l'échelle territoriale et locale, le but étant la croissance économique nationale.
Le Parti de l'Istiqlal œuvrera à réformer le paysage télévisuel national, pour permettre l'élargissement et l'accroissement des opportunités de débat et, de ce fait, offrir au citoyen le moyen de faire entendre sa voix et d'exprimer ses opinions. A cet égard, il sera adopté une loi permettant d'organiser des sondages d'opinion, qui aideront le gouvernement et le parlement dans leur travail. Il s'agit, en l'occurrence, de tisser un lien continu entre le citoyen et les décideurs politiques.
Le Parti de l'Istiqlal s'engage, également et d'une part, à ce que le Chef du gouvernement informe l'opinion publique de la mise en œuvre de la politique gouvernementale. D'autre part, il rendra compte devant le Parlement des actions concrètes et des réalisations sectorielles de sa politique générale.
Le Parti de l'Istiqlal adhère et veut être un acteur engagé dans cette nouvelle gouvernance, dont la nouvelle constitution a posée les fondements normatifs. Pour cela, il s'engagera avec les partis qui voudraient participer à ce renouveau institutionnel dans le cadre d'un contrat impératif (contrat de majorité). Ce contrat fixera les règles de jeu indépassables et engagera tous ses partenaires dans une gestion de résultats conformes aux engagements électoraux.
Gouverner autrement signifie, ensuite, disposer des compétences nécessaires à l'efficience gouvernementale. C'est cela le vrai changement.
Disposer d'un vivier de performances prêtes à travailler dans l'efficacité. Le Parti de l'Istiqlal a nourri ce vivier, en impliquant une jeunesse avertie et rôdée à l'exercice gestionnaire.
2 – Un citoyen digne
La nouvelle gouvernance que prône le Parti de l'Istiqlal sera appuyée par quatre déterminants qui orienteront son action :
* Rendre au citoyen sa dignité. L'injustice est source de tous les débordements. Il est nécessaire de rendre la quotidienneté citoyenne vivable et viable. Dans l'équité des comportements publics, bien sûr. A l'échelle de la relation avec l'Administration, cela est certain. Dans l'accès aisé aux prestations et services sans lourdeur et pesanteur bureaucratiques, de toute évidence.
* Réinstaurer les valeurs fondamentales. L'éthique en tout sera le leitmotiv qui dictera les comportements citoyens. La richesse des peules se mesure à leur abnégation dans le travail comme dans les relations sociales. Le mérite sera le seul repère qui édictera les choix publics. En cela, il est important de sensibiliser le citoyen aux vertus de l'intégrité et du sérieux.
* Sanctionner les dérives. L'Administration est au service du citoyen et non l'inverse. En conséquence, la tolérance zéro sera opposable à tout abus, déviation ou violation. La sanction sera non seulement prompte, elle sera aussi portée devant l'opinion publique.
* Lutter sans relâche contre la corruption. Le pouvoir discrétionnaire est la mère de tous les vices. Couper le mal à la racine permettra d'éliminer les foyers où germent la corruption et le favoritisme. Pour ce faire, il sera édicté des règles claires, à travers des critères objectifs et des cahiers de charges ouverts à tous. La compétition équitable sera le seul arbitre qui départagera la concurrence.
3 – Emploi et formation professionnelle
Le Maroc est un pays jeune. Il doit en conséquence assurer formation et plein emploi aux jeunes générations qui constituent la levure de son devenir ambitieux.
A cet égard, il est nécessaire de créer une adéquation utile entre le diplôme et le marché de l'emploi. La formation et la formation complémentaire seront l'armature qui aidera à intégrer les jeunes dans le travail. A cet effet, l'entreprise privée sera mise à contribution pour favoriser l'emploi dans le cadre de contrats pré-embauche. Dans ce contexte, il sera procédé à l'élargissement du rôle de l'ANAPEC pour être l'interface des demandeurs de l'emploi, aussi bien dans le secteur privé que dans la fonction publique.
Dans ce cadre, il sera proposé à tout diplômé inscrit à l'ANAPEC une indemnité, moyennant un travail d'utilité publique, le temps de s'insérer dans le marché du travail.
Il est important ici de souligner que l'accès à l'emploi dans le secteur public se fera par le biais de concours, dans l'équité et la transparence.
L'accès à l'emploi dans le secteur privé bénéficiera d'une formation complémentaire dans le cadre d'un contrat entreprise, entièrement financée par l'Etat.
Enfin, toute entreprise qui convertira un contrat pré-embauche à un contrat à durée indéterminée bénéficiera d'une prime supplémentaire. Il est à noter ici qu'en vue d'assurer une meilleure qualification aux impératifs du marché de l'emploi, le Parti de l'Istiqlal prendra toutes les mesures nécessaires pour augmenter de 50% la capacité d'accueil des établissements de formation professionnelle et spécialisée.
Gagner ce pari qualitatif nécessitera la régionalisation de la formation professionnelle publique, dans le cadre de l'autonomie accordée aux établissements régionaux dédiés, ce qui favorisera l'éclosion d'emplois au niveau des secteurs porteurs du développement économique et social de notre pays.
Grâce à un volontarisme réaliste, il sera créé des emplois à la hauteur des exigences de notre économie, tant dans le secteur public que celui privé, l'objectif étant de dépasser la création de 170 000 emplois par an durant la période 2012-2016, dont 20 000 emplois par ans dans le secteur privé par an en moyenne, soit 100 000 emplois au total.
A cette fin, le Parti de l'Istiqlal s'engage à :
* Maintenir le rythme élevé de l'investissement public
* Accélérer la mise en œuvre des grandes stratégies du secteur public grâce à la nouvelle gouvernance (Vision 2020, Plan Emergence, Maroc Vert, Halieutis, Artisanat, Energie…), et élargir cette stratégie à deux autres secteurs : le logement et les grandes infrastructures.
* Favoriser la Très Petite Entreprise et l'auto-emploi dont la fiscalité, la comptabilité et la couverture sociale seront adaptées pour répondre à leurs besoins propres. A cet effet, afin de faire connaître ces dispositions et y sensibiliser les bénéficiaires, des guichets dédiés seront ouverts dans chaque région au sein des Centres Régionaux d' Investissement (CRI).
Le Parti de l'Istiqlal est conscient que la fonction publique reste un canal recherché par les demandeurs d'emploi, surtout parmi les diplômés. A cette fin le parti travaillera dans la perspective de rendre les emplois créés chaque année dans le secteur privé (80 à 90% de l'ensemble) aussi attractifs et demandés que l'emploi dans le secteur public. A cet égard, il accordera une attention particulière au respect de la couverture sociale pour les salariés du secteur privé. Il sera ainsi mis un accent particulier à la progression conséquente des effectifs bénéficiant de cette couverture au sein du secteur privé, le but étant de faire profiter l'ensemble des citoyens (des secteurs public et privé) de la couverture de santé et d'une retraite de base respectable.
4 - Justice sociale, répartition des richesses et lutte contre la cherté de la vie
Vivre en Communauté homogène exige que les uns et les autres des composantes de la société soient solidaires les uns envers les autres, que l'Etat prenne en charge une partie du bien-être collectif, que le droit à l'habitat soit généralisé, que le coût de la vie soit supportable pour tous et que la gratuité de l'hospitalisation soit bénéfique à tous les citoyennes et citoyens qui en ont besoin.
4.1 Une meilleure justice sociale :
Convaincu qu'une société solidaire est la seule à même d'assurer le bien- être collectif, le Parti de l'Istiqlal veillera à la création de deux fonds de solidarité : le premier destiné à la lutte contre la pauvreté, la précarité et la marginalité, le deuxième étant dédié aux territoires défavorisés.
Les deux fonds viendront en appui aux ressources affectées aux programmes de lutte contre la pauvreté et à favoriser le développement local par la création des activités génératrices de revenus (AGR). Ces fonds permettront de veiller à la complémentarité des programmes des divers intervenants dans ces domaines.
Le financement de ces fonds sera assuré par une contribution solidaire des citoyens les plus aisés, à travers trois taxes prélevées respectivement sur :
* les très hauts revenus
* les produits de luxe
* les ventes de terrains nus.
Ce premier pan de la solidarité nationale sera fondamentalement renforcé par une meilleure répartition des fruits de la croissance.
4.2 Répartition équitable des richesses :
En effet, le Parti de l'Istiqlal est conscient que la communauté de destin exige que l'ensemble du corps social jouisse des retombées des richesses du pays. Pour atteindre cet objectif, le Parti prévoit l'insertion automatique dans le budget d'une enveloppe financière globale, qui sera mise à disposition des partenaires sociaux pour améliorer les conditions de vie des salariés. Ceux-ci devront procéder à sa redistribution de manière juste et équitable.
4.3 Logement dédié à la classe moyenne :
L'Etat procédera au renforcement des deux programmes d'habitat destinés aux catégories à bas revenus (logement social à 250 000 DH et logement à très bas coût à 140 000 DH).
Le Parti de l'Istiqlal prévoit le lancement d'un troisième programme : le logement à bas coût destiné à la classe moyenne à 400 000 DH. Il s'agit d'un logement spacieux de 90 m2 et adapté aux familles de la classe moyenne.
Le prix de vente de ce logement sera plafonné à 4 500 DH/m2 grâce à l'appui direct de l'Etat.
4.4 Soutien aux populations démunies :
Le Parti de l'Istiqlal compte accorder des subventions directes aux familles les plus défavorisées, surtout pour les 70% d'entres elles vivant dans le monde rural.
Ces aides directes seront soumises à des conditions liées à la scolarisation obligatoire des enfants (programme Tayssir) et à leur santé ainsi qu'aux femmes enceintes et à la santé des enfants (programme Riaaya).
Cette aide directe aux familles démunies devra toucher 3 millions d'enfants, au lieu de 600 000 actuellement.
4.5 Gratuité de l'hospitalisation pour tous :
La généralisation de la couverture médicale est un objectif central du Parti de l'Istiqlal. A cet égard, il sera procédé à la généralisation du RAMED expérimentée avec succès dans la région pilote de Tadla, ce qui permettra de toucher toutes les populations démunies.
Parallèlement, l'assurance maladie obligatoire pour les Indépendants (AMI) sera lancée au profit des métiers indépendants. (Petits commerçants, artisans, professions libérales…).
Cette toile de fond permettra, en définitive, d'assurer la couverture médicale à tous les Marocains (AMO + AMI + RAMED).


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