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Travaux de la conférence des Etats Parties à la Convention des Nations Unies contre la Corruption Les questions de développement et de gouvernance en tête des priorités de notre pays
C'est dans un contexte de profondes mutations régionales et internationales que s'est tenue récemment dans la ville ocre, Marrakech, la 4ème session de la Conférence des Etats parties à la Convention des Nations Unies contre la Corruption. Cette rencontre de dimension internationale qui se tient pour la première fois sur le continent africain est un témoignage fort du positionnement privilégié de notre pays de par ses efforts à combattre le fléau de la corruption et en faire l'une des priorités du chantier des réformes sociétales, démocratiques, institutionnelles et juridiques. Le message que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé aux participants à cette rencontre et dont lecture a été donnée par le Conseiller du Souverain, M. Abdellatif Menouni, est d'une portée profonde, et ce, au regard des choix pertinents qu'il contient, impératifs au renforcement de la bonne gouvernance et la moralisation de la vie publique. Choix qui constituent le véritable indicateur à l'aune duquel se mesure la confiance mise par le citoyen dans les Institutions, que sont, bien évidemment, la bonne gouvernance et la corrélation entre l'exercice des responsabilités et la reddition des comptes. Conscient que la corruption est un fléau qui n'épargne aucune société, notre pays guidé, par la vision perspicace de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, considère qu'il est grand temps de prendre à bras-le-corps ce phénomène pernicieux aux effets néfastes qui sont autant d'entraves au développement, et d'atteintes à la loi. Dans ce cadre, la stratégie qu'il préconise aujourd'hui, en terme de conjugaison d'efforts au niveau international afin de relever les défis que pose le fléau de la corruption, procède, sans conteste, de son attachement constant à inscrire les questions de développement et de gouvernance en tête des priorités. Les participants à la 4ème session de la conférence des Etats parties à la convention des Nations Unies contre la corruption qui se sont retrouvés à Marrakech, ont donc saisi cette occasion idoine pour contribuer de façon significative à mettre au point des solutions efficaces contre le fléau de la corruption et surtout à faire progresser la cause de la gouvernance mondiale. Cette rencontre, véritable plate-forme de débats et d'échange d'idées à même de renforcer l'esprit de dialogue et de coopération, a permis aux participants de rappeler et de véhiculer, avec force arguments, un message d'une riche teneur éthique et déontologique, insistant sur le fait qu'il appartient à tout un chacun, individu et collectivités, instances et autorités, de combattre ce fléau avec une volonté sans faille et une détermination résolue à appliquer la loi dans toute sa rigueur, tant au niveau du contrôle et de la reddition des comptes, qu'au plan des sanctions répressives. A défaut, les risques d'une insuffisance des mécanismes de gouvernance risquent fort de compromettre les efforts faits par ailleurs pour répondre aux aspirations et attentes qui animent les citoyens. La rencontre de Marrakech, de par la qualité des participants et la richesse des échanges qu'elle a connus, le fort éclairage du message de Sa Majesté et les enseignements qu'il convient d'en tirer, est la marque d'un engagement collectif en faveur de l'intérêt général, ainsi que de la volonté de proscrire toute pratique indigne, qui n'a d'ailleurs pas de place dans la société d'aujourd'hui.