Les ex-détenus de Tindouf qui ont observé un sit in de 67 jours devant le parlement y ont mis fin après un compromis avec les autorités marocaines concernées entériné le 29 Juillet 2011 à Rabat. La rencontre qui a duré 48 heures avant de s'avérer concluante, a eu lieu entre des représentants de l'Association et les autorités représentées par Mohammed Ragragua, gouverneur attaché à la Wilaya de Rabat Salé Zemmour Zaer, en présence de Driss El Yazami, président du Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), ainsi que des représentants de la Fondation Hassan II des oeuvres Sociales des anciens militaires et combattants, du Holding Al Omrane et du directeur de la division de l'Habitat Social. Après un dialogue qualifié de «fructueux», marqué par l'écoute des revendications des soldats marocains rapatriés de Tindouf et les interventions du gouverneur et du président du CNDH, les deux parties se sont mises d'accord sur : 1- Habitat social; Le ministère de tutelle s'engage par ledit compromis à «examiner les demandes dès réception des dossiers et de les réaliser dans les meilleurs délais possibles,…» et ce, selon le choix des postulants: bénéficier d'un habitat social destiné aux familles à revenus limités (14.000 dh), ou d'une parcelle de terrain… 2- Agréments: Ils sont réservés aux personnes n'ayant jamais bénéficié d'un quelconque agrément. Les postulants formuleront leurs demandes aux provinces et préfectures auxquelles ils appartiennent, avec recommandation des services centraux, avant leur traitement par étapes… Cet accord intervient après plusieurs années de réclamation durant lesquelles le comité de l'association multiplie les écrits au Wali de Rabat-Salé, au ministre de l'Intérieur et au secrétaire général du Gouvernement. Les 1.600 prisonniers de guerre et adhérents, affirment certains adhérents, ont pour objectifs de travailler pour la cause nationale et pour la libération des personnes encore détenues à Tindouf. L'objectif est d'aider aussi les prisonniers civils et militaires libérés à défendre leurs intérêts et droit à une vie décente. L'Association des ex. détenus des camps de la honte a également mené plusieurs actions à l'étranger pour sensibiliser l'opinion publique internationale au sort des plus anciens prisonniers de guerre dans le monde