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Le Baccalauréat 2011 à Casablanca
24.584 admis et 20.000 en session de rattrapage Pas moins de 12.254, soit la moitié, ont obtenu le titre avec Mention
Publié dans L'opinion le 08 - 07 - 2011

Sur 59.805 candidats à Casablanca qui étaient présents pour les épreuves de l'examen du Bac 2011 (sur 66.880 inscrits) 24.584 ont été admis (soit un taux de réussite de 44,52%). Si l'on compte le nombre des candidats libres admis (680 au total), le chiffre global des admis devient 25.264 nouveaux bacheliers et le taux de réussite descend à 42,42%. Sur ce même chiffre on note le phénomène de la forte présence des filles: 14.075 contre 11189 garçons.
Parmi la masse des candidats qui ont échoué, 20.000 ont réussi à obtenir la possibilité d'une session de rattrapage fixée au 18 juillet prochain. Par contre, 15.221 candidats sont totalement éliminés de la course. Devant redoubler la classe s'ils ont en encore la possibilité, il s'agit des candidats qui n'ont pas pu atteindre la note de 7 sur 20.
Côté Académie de Casablanca, on affiche plutôt une mine sereine voire réjouie : malgré la spécificité de l'année scolaire avec ses nombreux débrayages, les épreuves enregistrent une progression de taux d'inscrits et de réussite. Par rapport à 2010, le nombre d'inscrits à augmenté de 13,73% passant de 47.643 en 2010 à 55.223 en 2011 non compris les candidats libres bien sûr. Le nombre des admis a augmenté de 27,03% passant de 19.353 en 2010 à 24.584 en 2011.
De leur côté, les candidats libres rééditent les mêmes attitudes d'absentéisme très élevé: ils étaient 9.430 inscrits à Casablanca mais ne furent présents pour passer les épreuves que 4.582, soit moins de la moitié. Sur l'ensemble, ne sont déclarés admis que 680 dont 179 candidates, soit un taux de réussite de 14,84%. Dans la session de rattrapage, ils sont 2.700 dont 1.941 candidates. Le taux d'absentéisme très élevé (+50% des inscrits) est expliqué par la présence de diplômés du supérieurs (donc déjà bacheliers) qui ne peuvent pas passer l'examen du Bac à la date fixée parce que coïncidant avec la date de l'examen de leur institution du supérieur respective, Facultés ou autres. Ils présentent une attestation de maladie pour pouvoir intégrer la session de rattrapage.
Parmi les 20.000 candidats de la session de rattrapage, il y a 16.725 candidats dont 7.125 filles dans le secteur public contre 1.475 candidats dans le privé dont 711 filles.
Le plus bas taux de réussite au Bac à Casablanca au niveau du secteur public est dans la préfecture de Médiouna dans le Casablanca périurbain. Avec 1.240 candidats dont 687 filles, seuls 361 sont admis dont 211 filles et 150 garçons.
Mais la faiblesse du taux de réussite est plus significative en réalité à Bernoussi où sur les 8047 candidats ayant passé effectivement les épreuves du Bac seuls 2.883 ont été admis dont 1771 candidates soit un taux de réussite de 35,83%. Ce sont les filles qui ont sauvé la mise, leur taux de réussite étant de 39,09%.
Par contre, la performance c'est du côté d'El Fida qui a enregistré le plus haut taux de réussite, 44,59% avec 2.054 candidats admis sur 4.606 ayant passé les épreuves.
Dans le secteur privé, 8.039 candidats ont passé l'examen dont 3.813 filles. Les admis sont au nombre de 6.467 dont 3.212 candidates. Le plus haut taux de réussite a été enregistré à Mohammedia, 98,59%, avec 496 candidats. Là on signale une rare, voire exceptionnelle situation où aucun cas d'absentéisme n'est enregistré.
Plus significatif est le cas de la délégation Anfa où 3.374 candidats (1.527 candidates) ayant passé l'examen dont 2.497 sont admis, soit 74,01% de taux de réussite. Anfa reste le grand pourvoyeur de candidats de Bac au privé suivie de Ain Chok avec 1.383 candidats dont 1.214 ont réussi le passage, soit un taux de réussite de 87,78%. Le plus bas taux de réussite dans le privé est enregistré à Ben Msik: 51,52%. Cette délégation avec celle de Moulay Rachid enregistre le moins de candidats: 66 dont 19 ont été admis. Le peu de candidats s'explique par le peu de développement de l'enseignement privé secondaire dans ces deux délégations du fait du faible pouvoir d'achat des habitants. Dans le meilleur des cas, on sollicite le privé pendant le cycle primaire dans l'idée de donner une bonne base à l'élève pour intégrer par la suite le public à partir du collège.
Plus de visibilité peut être donnée si l'on regarde les résultats par options. Par exemple, les lettres modernes qui se maintiennent en force dans le public: sur 9.685 candidats ayant passé l'examen du Bac dans le public dont 6135 filles, 2154 dont 1480 candidates ont été admis soit un taux de réussite de 22,24%. C'est l'un des plus bas taux de réussite. Par contre, le ras de marée de l'option SVT (sciences de la vie et de la terre) dans le public toujours avec 18.156 candidats (9551 filles), seuls 5.737 dont 3416 candidates ont pu être admis soit un taux de réussite de 31,60%. Les plus forts taux de réussite sont du côté des options sciences physiques avec 10.354 candidats, 5.858 ont été admis avec taux de réussite de 56,58%. Par contre, les options sciences Maths A et sciences Maths B obtiennent un taux de réussite respectivement de 89,81% et 98,40%. A ne pas passer sous silence cette remarque pour l'option sciences Maths B: le taux de réussite a été de 100% pour les filles. Dans le privé c'est la même chose: 100% de taux réussite des filles mais dans les sciences Maths A. Le taux de réussite dans le privé est globalement de 80,45%.
Le commentaire d'un cadre du MEN: «C'est normal, les élèves du privé sont généralement sélectionnés dès le départ…»
Des incrédules pointent cependant les «largesses» de la note de contrôle continue qui permet d'améliorer les performances du privé. Cela sans pour autant nier les qualités qui existent.
Un cadre de l'enseignement public parle de sa fille inscrite dans le privé: «Ma fille a obtenu 16 sur 20 au Bac cette année, on ne dit plus aujourd'hui j'ai réussi au Bac mais j'ai telle ou telle mention, c'est comme ça depuis un certain temps».
Les mentions, tout le monde les désire et tout le monde s'en plaint. A cause des «quotas inadmissibles» et de la barre toujours élevée pour l'admission dans les écoles supérieures très convoitées, le Bac sans mention est, dit-on, un diplôme sans valeur. Mais faut-il croire aux mentions ? Les mentions sont-elles crédibles ? Est-ce qu'elles correspondent vraiment à quelque chose de réel ? Tout le monde les recherche à tout prix du coup on va faire des mains et des pieds pour les avoir ? Voilà des questions qui sont posées par des incrédules. D'aucuns pensent qu'il y a surenchère de mentions puisque sur un total de 24.584 candidats admis pas moins de 12.254, soit la moitié, ont obtenu des notes du Bac 2011 avec mentions !


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