Les résultats d'une récente étude menée par une Université américaine sont parus dans le journal «The Republic». Ils concernent les «retombées» néfastes de ce tant attendu et bel acte qu'est celui de toucher son salaire légitime à la fin du mois. Un acte qui laisse vraiment rêveur. Non pas dans le sens romantique du terme mais dans le sens inquiétude ! Bref, l'étude en question a porté sur les données mentionnées dans les Certificats de décès de plusieurs millions de défunts et elle s'est étalée sur une période de 3 bonnes années ! C'est dire que, pour les chercheurs, rien n'a été laissé au hasard puisqu'ils ont passé au peigne fin tout ce qui est de nature à donner à leurs recherches les résultats probants escomptés. D'ailleurs, afin de ne laisser personne sur sa faim, la drôle mais sérieuse étude a touché toutes les catégories : jeunes ou vieux, hommes ou femmes, mariés ou célibataires. Aussi bien les hauts cadres, les cadres moyens que les «petits cadres» si le grand mot convient. De ce côté-là il est vrai, devant les causes de la mort, tout le monde est mis sur le même pied d'égalité. La question qui se pose d'elle-même dans ces conditions est : pourquoi cet argent, tellement... vivifiant , qui fait tant le bonheur des gens, fait aussi leur malheur... extrême ? Dans ce sillages, les chercheurs invoquent 3 causes communes : les accidents de la circulation, l'abus de substances illicites et les... crises cardiaques ! Passe pour le accidents (puisque l'argent donne parfois des ailes : voyages fréquents ou en roulant à tombeau-ouvert). Passe aussi pour les substances (puisque l'argent rend souvent aveugle et «fait perdre la tête»). Mais, pour les crises cardiaques ? Alors là !.. Peut-être que lorsque les poches se trouvent fortifiées, le cœur, lui, s'affaiblit au rythme des dépenses volontaires ou qu'on se trouve contraint de faire ! Une célèbre citation de Catherine de Médicis disait : «L'argent est le nerf de la guerre». (contre soi ?) Elle aurait dû ajouter qu'il rend les nerfs fragiles. Pire ! Il pousse l'individu à être à bout de nerfs à force de calculs... C'est l'autre face, moins brillante, de la pièce... de monnaie. Attention donc aux fins de mois… qu'elles soient faciles ou difficiles !