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Meeting populaire du parti de l'Istiqlal à El Hajeb M. Abbas El Fassi: Reconnaître les avancées indéniables du projet de Constitution et voter massivement «Oui»
Avec force, sérénité et confiance dans l'avenir, le Maroc dessine les contours d'une révolution tranquille avec le projet de la nouvelle Constitution soumise à référendum le premier juillet. C'est un moment historique, d'une importance cruciale car une constitution pourrait aider ou entraver le développement d'un pays, a souligné le Secrétaire générale du Parti de l'Istiqlal, M. Abbas El Fassi lors d'un meeting populaire pour la mobilisation au vote par «Oui» au profit du projet de Constitution, tenu à la maison de la culture à El Hajeb samedi 25 juin en présence de MM. Mohammed Soussi, membre du comité exécutif du parti, inspecteur général, Mohammed El Ansari, membre du comité exécutif du parti, coordonnateur de la région de Meknès-Tafilalet, Abdeslam El Mesbahi, membre du Comité central des parlementaires et élus, des inspecteurs du parti, des militantes et des militants du parti dans la région. Le Secrétaire général qui s'est réjoui de sa présence à El Hajeb, porte de l'Atlas, a souligné que les amazighs, peuple libre, ont toujours défendu l'Islam et les constantes de la Nation dans le Sous, en Atlas et au Rif. Il a rappelé les termes du mémorandum du Parti de l'Istiqlal présenté à la commission consultatif de la réforme de la constitution qui fait référence au caractère pluriel de la culture marocaine avec l'amazighité comme composante essentielle en demandant une constitutionnalisation de cette langue pour permettre son développement, à l'instar de la langue arabe. Feu Allal El Fassi avait insisté sur la formation des formateurs en langue amazigh pour permettre à cette langue de jouer pleinement son rôle, a rappelé M. Abbas El Fassi, qui a souligné que le Parti de l'Istiqlal, parti de l'unité a toujours favorisé un brassage et une cohésion du peuple marocain. C'est le parti de Mokhtar Soussi, Abdelhamid Zemmouri, Amr Bennassr, signataires du Manifeste de l'indépendance. Il a précisé par ailleurs que le président de l'IRCAM a été la première personnalité qu'il a reçue lorsqu'il a été nommé Premier ministre, et ce pour voir comment permettre la mise en œuvre de la Charte Nationale de l'Enseignement. Mais certaines parties, par visées électoralistes, n'ayant rien fait pour la réhabilitation de l'amazigh pendant 40 ans de présence aux gouvernements successifs, se permettent de critiquer les positions des autres, a-t-il déploré.. Le Secrétaire général a ensuite rappelé que le Maroc a fonctionné de 1955 jusqu'en 1962 sans constitution. La constitution de 1962 était relativement avancée, tous les principes démocratiques de l'époque y figuraient mais l'aliénation a commencé avec la création du FDIC et s'est poursuivie avec, à chaque fois, des falsifications des élections. D'ailleurs, a souligné le Secrétaire général, c'est la première fois que les termes élections transparentes» est inscrit dans le projet de la nouvelle constitution. Après les mémorandums de 1992, puis de 1996 de la Koutla démocratique, on s'est acheminé vers le gouvernement de l'alternance consensuelle. Pour le Secrétaire général, Sa Majesté le Roi Mohammed VI , visionnaire et pragmatique, a commencé, en guise de préliminaires pour la réforme constitutionnelle, par des réformes institutionnelles, économiques et sociales. Sur le plan institutionnel, M. Abbas El Fassi a cité l'instauration de l'instance Equité et Réconciliation, le conseil constitutionnel, la Moudouwana, Diwane Al Maddalim, le Fonds de solidarité et surtout l'instauration par le Souverain du nouveau concept de l'autorité qui a crée un environnement propice empreint de sérénité et de confiance, conforté par la nomination du Premier ministre parmi le parti qui a gagné les élections. En parallèle avec ces réformes institutionnelles, le Souverain, ajoute M.Abbas El Fassi, a instauré les bases d'un développement économique harmonieux qui a permis au pays d'enregistrer des taux de croissance prometteurs, 5,5% en pleine crise internationale, et ce grâce au lancement de projets de différents niveaux (petits, moyens, grands et gigantesques), de programmes sectoriels définis et budgétisés. Ainsi, le taux de chômage a reculé de 14% à 9% tout en permettant des acquis considérables aux travailleurs lors du dialogue social. Sur le plan social, l'INDH, un projet de règne, a permis de toucher 5 millions de marocains grâce aux activités génératrices de revenus. Après la réussite de ces réformes, le Maroc était apte pour entamer une réforme d'un degré plus haut, une nouvelle Constitution. L'initiative est venue de Sa Majesté le Roi, dans son discours du 9 marsu. Le projet s'illustre par l'équilibre entre les pouvoirs et accorde au Parlement, seul, le pouvoir de légiférer, sauf dans le domaine religieux, qui demeure du domaine exclusif de SM le Roi. La nouvelle Constitution renforce aussi le rôle du parlement. Le Conseil constitutionnel devient la Cour constitutionnelle et la parité entre hommes et femmes a été constitutionnalisée, que ce soit au parlement ou dans la fonction publique. L'opposition s'est vue assigner de nouveaux rôles dont la présidence de la plus importante commission de la Chambre des Représentants, celle de la législation. L'indépendance de l'autorité judiciaire est établie et les Droits de l'Homme confirmés et élargis. Le Secrétaire général de l'Istiqlal a précisé que la nouvelle Constitution comporte 60 nouvelles dispositions. Sur le plan de la forme, c'est la première fois au Maroc que la Constitution est rédigé par des marocains. Elle a entendu plus de 100 personnalités et reçu plusieurs mémorandums. Sur le plan du contenu, le Roi aura à choisir le Premier ministre, devenu chef du gouvernement dans la nouvelle Constitution, à partir des résultats de consultations électorales législatives transparentes. La nouvelle Constitution, poursuit M. Abbas El Fassi a apporté une autre revendication du Parti de l'Istiqlal, à savoir le Conseil supérieur de sécurité. Le Secrétaire général du parti a souligné que les élections au niveau régional se feront au suffrage direct et que l'ordonnateur est désormais le Président de la région. Des dispositions, selon M. Abbas El Fassi, dignes des plus anciennes démocraties de la planète. D'ailleurs, la communauté internationale a salué les progrès et les avancées de la nouvelle Constitution qui permettra de hausser le Maroc au rang des grands pays démocratiques. C'est pourquoi, selon le Secrétaire général, il ne faudra pas, compte tenu de nos principes éthiques et religieux «dissimuler un témoignage» , reconnaitre les avancées indéniables de cette constitution et aller voter massivement «Oui». Auparavant M. Mohammed Soussi, membre du Comité exécutif du parti, inspecteur général, a souligné dans son allocution que la Maroc a une tradition ancestrale ancrée dans les habitudes de ses tribus, ses oulémas, ses dignitaires de demander les avis des autres «Attachaour». Tout en donnant à ce concept une acception moderne, la nouvelle Constitution assoit les bases d'une démocratie qui donne l'espoir d'accomplir tout ce qui était prévisible et attendu. M. Soussi a souligné que le Parti de l'Istiqlal peut s'énorgueillir du fait que son Secrétaire général est le premier «premier ministre» dans l'Histoire du Maroc issu des urnes selon la méthodologie démocratique en 2007. Il est le Premier ministre du gouvernement qui va superviser cette réforme constitutionnelle. Comme Feu Allal El Fassi, lors du vote sur la constitution de 1962, le secrétaire général se mobilise pour un vote massif par «Oui» actuellement. La mobilisation a débuté à Laâyoune, se poursuivant à El Hajeb et d'autres provinces du Royaume. Notre action, a poursuivi, l'inspecteur général du parti, est une action de jeunesse sans cesse renouvelée, militante et croyante. Feu Allal El Fassi, fondateur du parti, avait à peine 15 ans quand il a commencé son combat militant. Mais nous défendons une jeunesse qui croit aux constantes de la Nation, à l'Islam et aux valeurs qui préservent la dignité des personnes sans stagnation ni aliénation. Pour M. Mohammed El Ansari, membre du Comité exécutif du parti, coordonnateur de la région Meknès-Tafilalet, la présence du secrétaire général du parti à El Hajeb, porte de l'Atlas, est très symbolique et porte un message fort aux habitants de Béni M'tir et Garouane afin de renouer avec les liens séculaires qui unissent ses populations et le parti de l'Istiqlal. La présentation des nouvelles dispositions de la Constitution permettra de jeter la lumière sur les avancées historiques initiées par Sa Majesté pour doter le pays d'une constitution qui le place d'emblée parmi les grands pays démocratiques. A noter que l'inspecteur du parti à El Hajeb, M. Mohammed Agziou, s'exprimant au nom des militantes et militants dans cette jeune province, s'est réjoui de la présence du Secrétaire général du parti, soulignant que tous les militants son mobilisés pour voter et faire voter «Oui» en conformité avec la décision du Conseil national du Parti qui a approuvé à l'unanimité le projet de nouvelle Constitution et appelé à voter «Oui».