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Recommandations et témoignages des participantes au Congrès International des Femmes organisé par l'UNFM
Création d'une commission internationale de la femme et celle qui assure le suivi/évaluation des recommandations
Publié dans L'opinion le 21 - 05 - 2011

Après les débats fructueux de par les diversités culturelles et religieuses des 33 pays participants au congrès international des femmes, la multiplicité des thèmes de concertation choisis, passant des législations aux procédés discriminatoires envers les femmes, des politiques nationales au développement humain et à l'identification aux valeurs d'appartenance, de l'éducation aux stéréotypes, une série de mesures ont été prises par les congressistes. Toutes les contraintes et entraves qui freinent l'évolution des femmes, leur pleine participation à la chose publique et qui concrétisent leur citoyenneté à part entière dans le champ politique, économique et de prise de décision, sont passées au crible fin par les congressistes.
Propos recueillis par Bouteina BENNANI
Ministres, acteurs associatifs, acteurs gouvernementaux de différents Etats: arabes, asiatiques, européens, américains, africains et australiens, se sont penchés, du 7 au 9 mai 2011 au Sofitel jardin des roses à Rabat, sur le rôle civilisationnel de la femme face aux enjeux du développement au 21ème siècle, organisé pour célébrer le 40 ème anniversaire de l'Union Nationale des Femmes marocaines, présidée par Son Altesse la Princesse Lalla Meryem.
Tous ces experts ont tenu, à la clôture du congrès, à féliciter Sa Majesté Mohammed VI pour Sa haute bienveillance au Congrès, Sa sollicitude et l'intérêt particulier porté à la femme marocaine et à sa participation à la chose publique, à travers les stratégies développées à cet effet. Des recommandations, ciblant les gouvernements des Etats présents ont été émises, émanant des différents ateliers organisés. Les congressistes appellent à :
-Rendre effectif le rôle joué par les femmes dans les domaines économique, éducatif, culturel, social et environnemental ;
-établir des documents de référence en ce qui concerne les approches législatives, religieuses, politiques ou sociales ;
- transcrire les valeurs humaines dans les ouvrages scolaires et inciter les médias à promouvoir et à valoriser l'image de la femme ;
-lutter contre la mauvaise compréhension du rôle civilisationnel et humain de la femme ;
-inciter les Etats membres ainsi que les organisations arabes, islamiques et internationales à intégrer les femmes dans tout plan éducatif, toute stratégie ou programme développés par les pays ;
-assurer l'équité à tous les niveaux en matière d'emploi
-protéger et prendre en charge les classes sociales à besoins spécifiques, particulièrement les femmes pauvres, marginalisées et les immigrées
-développer et moderniser les programmes de la société civile qui œuvrent pour la promotion des femmes dans tous les champs ;
-lutter contre les complexes psychiques et d'infériorité, ainsi que les legs et les coutumes ancestrales qui freinent la concrétisation de l'égalité entre les sexes ;
-faire participer la femme à l'élaboration des documents publiques et légaux, lui permettant d'avoir une place prépondérante dans la société ;
-garantir l'efficience du travail associatif pour un meilleur développement et une promotion sereine de la condition féminine ;
-faciliter l'accès aux postes de décision et renforcer les capacités des femmes pour plus de participation politique ;
-encourager les productions féminines à tous les niveaux et les publier pour servir d'expériences et de bonnes pratiques ;
-créer une commission internationale de la femme.
Le rapport final et les recommandations ont été présentés par la présidente du bureau provincial de l'UNFM Tetouan Al Mandri, Mme Samira Kassimi, en présence de Lalla Oum Kalthoum El Alaoui, fille de feue Son Altesse la Princesse Lalla Fatima Zohra, fondatrice de l'Union.
Toutes ces décisions seront présentées aux autorités et aux décideurs pour les pousser à adopter des actions radicales et efficaces dans la prise en charge des femmes, donc de plus de 50% des populations constituant le pilier de la société et le fondement des générations futures.
Dans son allocution, Mme Nouzha Skalli, ministre de Développement social, de la Famille et de la Solidarité a présenté les défis qui restent à améliorer en matière de promotion des femmes. plus de réformes législatives, un meilleur partage du pouvoir entre les hommes et les femmes, la protection des femmes contre toutes les formes de violence, la diffusion de la culture de l'égalité, la lutte contre l'analphabétisme, la mortalité maternelle, la pauvreté et l'exclusion. Toutes ces questions constituent le socle de l'Agenda gouvernemental pour l'égalité, en action depuis le 17 mars dernier, et qui s'articule autour de la lutte contre les discriminations et la promotion de l'égalité à travers l'intégration de l'approche genre dans les politiques publiques, comme condition d'atteinte de l'égalité entre les sexes. Cet agenda a une approche multidimensionnelle et multisectorielle. La ministre a par ailleurs parlé de « Renforcer la participation de la femme à la gestion des affaires régionales et, d'une manière générale, à l'exercice des droits politiques". A cet effet, il convient de prévoir des dispositions à même d'encourager, par la loi, l'égal accès des hommes et des femmes aux fonctions électives ». Surtout, en cette période appelée le printemps arabe, marquée par un regain de citoyenneté et une croissance des revendications : pour les libertés, l'Etat de droit, la démocratie, l'égalité et les droits de l'Homme, avec, au cœur de toutes ces problématiques, le développement humain. Il est juste de dire, justifie-t-elle, que la marginalisation des femmes fait partie des causes saillantes de la détérioration de la réalité politique, économique et sociale dans les pays de la rive sud de la méditerranée. La crise est aussi due aux discriminations à l'égard des femmes et à la faiblesse de leurs participations aux décisions économiques sociales et politiques. L'impact négatif des inégalités hommes femmes est palpable à travers la pauvreté, mise en évidence par l'approche du développement humain, la dégradation du bien-être de toute la famille, le faible accès des filles à l'éducation, le travail des enfants, l'insécurité alimentaire et la détérioration de l'environnement.
Pour ce qui est des enjeux liés à l'égalité des sexes, ils sont majeurs, représentés par la construction de sociétés justes, humaines et solidaires. L'investissement dans l'égalité de fait entre les hommes et les femmes est une condition pour la croissance économique, le progrès social, la réduction de la pauvreté mais aussi la consolidation de la démocratie et la préservation de l'environnement.


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