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Championnat féminin de la CAF : face aux provocations puériles, le Maroc digne et droit dans ses bottes
Publié dans Barlamane le 14 - 07 - 2025

Depuis la rupture unilatérale des relations diplomatiques avec Rabat en août 2021, l'Algérie a multiplié les gestes hostiles à l'égard du Maroc, y compris dans des domaines censés rester en marge des disputes politiques : interdiction de survol pour les avions marocains, empêchement de participation d'athlètes marocains à certaines compétitions organisées en Algérie, refus de visas pour des journalistes marocains accrédités, etc. Ces mesures se sont traduites aussi par des refus d'affichage du drapeau marocain ou par une altération de son hymne national. Sans oublier le tabassage de joueurs marocains par le public algérien sous les yeux des forces de l'ordre passives.
Dans le cas du Championnat féminin de la CAF 2025 au Maroc, alors qu'il aurait été plus simple – et plus courageux – de boycotter l'événement, l'Algérie a choisi d'être représentée et cette décision n'est pas due au hasard. Il y avait un objectif derrière : tout faire pour dégrader l'image du pays hôte, contrer ses ambitions, empêcher que sa réussite soit totale, voire générer une polémique susceptible d'en distraire les effets positifs.
La délégation algérienne, dans toutes ses composantes, est venue au Maroc en service commandé.
Les ordres étaient de bannir toute mention du mot «Maroc», et de dissimuler systématiquement tout élément visuel s'y rapportant. Une joueuse se refuse à citer le Maroc, l'appelant «l'autre pays», tandis que le sélectionneur se borne à évoquer «le pays organisateur».
Cette volonté de déni symbolique, qui use de tous les moyens, même les plus grotesques, n'a rien d'improvisé : elle est pensée, assumée, et méthodiquement appliquée.
Refus de poser pour la photo officielle, retrait de patches publicitaires, escamotage ou remplacement de logos, contestations répétées : il ne s'agit pas d'un comportement fortuit ou indiscipliné. C'est un geste politique enveloppé dans une scénographie sportive.
La campagne algérienne ne s'embarrasse pas outre mesure de politesse ou de courtoisie, et elle est placée au-dessus de toute considération financière ou réglementaire. L'Algérie s'expose à des sanctions financières ? Qu'importe. Elle a les moyens de ses provocations. Ce qui compte, c'est la portée de l'acte dans le registre du sabotage médiatique, voire diplomatique par voie sportive.
Nous sommes en présence d'une stratégie certainement concertée entre les instances sportives et les autorités gouvernementales algériennes, et exécutée avec constance. Le régime algérien étend les tensions diplomatiques au champ sportif, faisant fi des principes qui fondent le sport, notamment ceux de respect mutuel et de fair-play.
Les actes algériens, tous documentés par les faits, constituent un manque de respect inadmissible à l'égard du pays hôte. C'est, d'autre part, une violation manifeste des règles de la CAF, notamment en matière de marketing, de droits commerciaux et d'obligations contractuelles des diffuseurs. De telles pratiques sont passibles de sanctions, et il appartient aux instances concernées d'agir.
Parallèlement, une campagne émerge sur les réseaux sociaux, relayée par des internautes algériens appelant au boycott de la Coupe d'Afrique des nations prévue au Maroc en décembre 2025. Les arguments avancés, souvent saugrenus et dénués de substance, peinent à masquer une gêne plus profonde. Il est permis de penser que cette agitation n'est pas entièrement spontanée et qu'elle s'insère dans la campagne générale contre le Maroc. Les autorités algériennes redoutent que des supporters fassent le déplacement en masse vers le Maroc, y découvrent un pays ouvert, une société accueillante, moderne et chaleureuse. Ils constateraient de leurs propres yeux les progrès d'un pays que la propagande officielle s'évertue à dépeindre comme miséreux, «agité», «sionisé», voire «infesté de colons juifs». Le régime d'Alger a peur des comparaisons. Le danger, pour lui, n'est pas sportif : il est politique.
Retenue
Face à un tel comportement, deux options s'offrent au Maroc :
– La fermeté : Pour beaucoup de Marocains, la répétition de ces actes provocateurs et délibérés appelle une réponse claire. Certains expriment leur ras-le-bol : trop c'est trop et toutes les limites ont été franchies. Ils évoquent des mesures de rétorsion, comme l'interdiction ou la limitation de l'accès des Algériens aux compétitions organisées au Maroc, voire l'exclusion d'acteurs algériens ou de médias coupables de manquements graves.
– La retenue stratégique : Une autre attitude, plus pondérée, serait celle du sang-froid et la retenue. Elle souligne que le Maroc, en accueillant avec professionnalisme les délégations, y compris algériennes, et en respectant les règles du jeu, renforce son image de pays stable, ouvert et respectueux des normes internationales. Cette posture lui donne, à moyen et long terme, une crédibilité accrue sur la scène africaine et mondiale.
Le Maroc ne doit pas descendre au même niveau d'enfantillages. Il faut laisser les instances sportives compétentes constater et sanctionner les manquements. Le Maroc a tout à gagner à garder une posture d'hospitalité et de respect des normes, tout en documentant méthodiquement les infractions pour porter plainte de manière formelle auprès de la CAF, voire de la FIFA.
L'attitude marocaine de retenue, de dignité et d'élégance, n'apparaît que plus nettement comme un choix stratégique. C'est précisément parce que l'on est sûr de soi, et sûr de son rang, qu'on peut se permettre de ne pas répondre par la surenchère.
La délégation et les médias algériens ignorent délibérément le nom du pays organisateur, dans le but de le «rabaisser» ? Ces actes puérils sont la preuve que le régime algérien est désespéré et à court d'arguments. Il a perdu la partie.
La meilleure rétorsion n'est pas la mimétique. Chacun son style. En sport comme en diplomatie, le calme et l'exemplarité finissent souvent par payer. La dignité n'est pas faiblesse, mais force maîtrisée.


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