14h00 ! Mais c'est quoi cette programmation dans une ville qui a ses spécificités ? On ne va pas privilégier la capitale économique mais, il est dit, que depuis l'ère Antifi, Doumou Mohamed ou Ammouri, les Casablancais ont toujours apprécié le ….16h00. Des spécificités, sachez que les déjeuners en famille se font rares (temps continu, circulation intense, immensité de la ville). Alors si le service de la programmation s'amuse à satisfaire les besoins de la TV et punir les Bidaouis du plaisir du dimanche familial, la colère s'installe et le voyage du Maârif devient une…corvée. Raja-KAC de l'an 2011 n'est plus ce sommet du football clean et spectaculaire. Louzani et M'Hamed Fakhir sont surtout célèbres pour leur penchant défensif, de là, comme vu sur Arryadia, les Kénitréens étaient venus chercher le partage des points. Un objectif qui brouilla les cartes du leader obligé alors à balancer des balles dans le paquet. Un football qui laissa les Verts sur leur faim. Tair qui rate sur un cadeau de Diang, Paella (Bayla) servi à la fin de ce repas indigeste, heureusement, que Salhi apporta son sel à cette « Pizza » à la Fakhir où patte et goût laissaient à désirer. Un Lembarki sur le flanc gauche et Oulhaj latéral droit, la « Chalada » du jour ne trouva pas bon écho auprès des amateurs des bonnes recettes. Des Kacistes qui ont des potentialités de gêner le Raja et qui se suffisaient du strict minimum (partage des points et arme du contre). Le barrage du Sebou qui céda sur une tête de Salhi (la 2ème 90ème minute). Certes, il y a déception chez les Hallala Boys, une déception aggravée par le comportement du trio Tiazi qui, selon le coach adjoint, Jamal Jabrane, a privilégié le Raja. Ce Raja qui n'a besoin de personne. L'arbitrage qui fait partie du jeu. Alors que d'autres ont compris l'importance de cette devise et tirent profit. Pendant ce temps là, pour paraphraser une célèbre personnalité de Kénitra : « Nous, on n'a pas notre tante à la cuisine».