A l'instar de l'ensemble de la communauté internationale, le Maroc célèbre aujourd'hui le 62ème anniversaire de la proclamation de la charte universelle des Droits de l'Homme et des autres conventions internationales adoptées en matière de droits humains. Notre pays a connu des avancées considérables concernant les Droits de l'Homme et poursuit son action pour lutter contre toutes les pratiques qui violent les principes et fondements sur lesquels reposent les Droits de l'Homme. Le Maroc n'a donc pas besoin de recevoir des leçons en matière de respect des Droits de l'Homme de quiconque, et il appartient à ceux qui le critiquent injustement sur ce volet de se pencher sur la situation dégradante dans laquelle se trouvent les séquestrés de Tindouf. En effet, les populations des camps de Lahmada vivent un véritable calvaire du fait de la confiscation de leurs droits par le « Polisario » à la solde d'Alger. D'ailleurs, le cas de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud illustre parfaitement cette situation et démontre à quel point le « Polisario » empêche toute expression d'opinion et toute manifestation de la volonté individuelle et collective. La célébration de cet anniversaire intervient à un moment où notre pays accumule les acquis en matière de garantie et de consécration des droits humains et où aussi ses adversaires multiplient les campagnes de dénigrement et cherchent à induire en erreur l'opinion publique internationale sous le prétexte fallacieux de prétendue violation des Droits de l'Homme, notamment dans nos provinces du Sud. Cette campagne vise aussi à détourner l'attention de l'opinion publique mondiale sur le sort des séquestrés de Tindouf et sur les conditions inhumaines dans lesquelles ils vivent. L'Algérie, qui refuse le recensement de ces séquestrés dans le but évident de continuer à recevoir l'aide humanitaire internationale et pour laisser ouvert le dossier du Sahara, réprime par la force toute tentative de soulèvement de ces séquestrés et les prive des droits humains les pus élémentaires. S'il y a donc violation des Droits de l'Homme, c'est du côté algérien qu'il faut la rechercher, et il appartient à la communauté internationale et aux défenseurs des Droits de l'Homme de se mobiliser pour mettre fin au calvaire des séquestrés des camps de Lahmada et pour leur permettre d'exprimer leur volonté. Le Maroc, qui s'est doté, dès son accession à l'indépendance, d'un code des libertés publiques et qui a opté pour le multipartisme politique et syndical, est le pays où les droits humains sont le mieux respectés. Notre pays, qui a tourné la page du passé avec l'indemnisation des victimes des années de plomb, n'a de leçons à recevoir de personne en matière de respect des Droits de l'Homme et des lois en vigueur. Le Maroc, qui a opté d'une façon irréversible pour la démocratie et qui ouvre sans cesse des chantiers de développement et réalise des réformes structurelles dans différents secteurs, peut être cité en exemple en matière de garantie des libertés fondamentales et des droits essentiels des citoyens, notamment en ce qui concerne la suppression des discriminations flagrantes entre l'homme et la femme, la protection des droits de l'enfant et la mise en œuvre des dispositions de la charte universelle des Droits de l'Homme.