Après la Vision 2010 lancée par Ben Amour qui aime bien à ce qu'on écrive son nom en deux mots avec un « A » majuscule, tout un programme qui a boosté les plans de restructuration du tourisme, voici la Vision 2020 de Yassir Zenagui qui était au four et au moulin le 30 novembre dernier à Marrakech afin que les mauvaises langues ne trouvent rien à dire sur la grande rencontre du tourisme où il y avait plus de 1000 participants. Un chiffre que certains auraient préféré moindre pour joindre l'utile à l'agréable. Des réunions de 100 à 200 avec restauration et loisirs afin de mettre tout le monde dans le bain et palper la réalité touristique. Une sorte de séminaire en pension complète pour mesurer le pour et le contre et analyser le séjour du touriste, du petit déjeûner jusqu'au départ sur tel ou tel aéroport. Enfin, entre 2010 et 2020, l'année où le Maroc aura un problème d'eau, tout se tient et se lie. « La stratégie 2020 s'inscrit dans la continuité de la Vision 2010. Nous allons capitaliser sur ses acquis, mais sans oublier de rectifier et de corriger ses égarements », ne cesse de dire Yassir Zenagui, depuis sa nomination en 2009. Reste maintenant à savoir où on va publier les interventions de la journée d'étude qui n'a pas connu de lassitude de ce 30 novembre 2010. A suivre. stop. Du 24 au 27 février 2011 – demain la veille – se tiendra « Piscine Expo Maroc ». Mais cette année, on parlera d'autres choses que de piscines. Du hammam qui intéresse de plus en plus les Européens qui l'appellent « âmame » et aussi de spas et autre jacuzzis que la crème urbaine marocaine découvre depuis un bon bout de temps. C'est qu'il s'agit de faire de « Piscine Expo Maroc » une plateforme à la fois professionnelle et commerciale rassemblant promoteurs ainsi que consommateurs locaux et étrangers, et ce, sur divers segments : le secteur des chantiers et construction de piscines, tout autant que les activités d'équipement, d'entretien et de maintenance s'y rapportant (traitement des eaux, chauffage, filtration, sécurité des usagers…). Mais il faudrait mettre l'accent, du 24 au 27 février 2011, sur le manque de piscines dans nos villes où les gens sont obligés de payer jusqu'à 100 dh pour avoir la tranquillité. Chaque wilaya, chaque préfecture doit prévoir dans ses projets un bassin et plusieurs même, dans sa zone de prédilection. Au même titre qu'un hôpital, une salle de gym ou un service d'hygiène. stop. Lydec de Casablanca passe à la vitesse sup en proposant des lampes économiques pour une contribution civique, comme ils disent. Lydec est engagée dans le plan national d'actions prioritaires du ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement. Pour une meilleure maîtrise de votre consommation d'électricité, Lydec propose des lampes à basse consommation conformes aux normes internationales, et à des prix préférentiels : 17 dh TTC la lampe, ou 1 dh TTC par mois et par lampe en cas de règlement sur 18 mois. Une ampoule économique consomme jusqu'à 5 fois moins d'électricité qu'une ampoule classique et dont la durée de vie est 10 fois supérieure. A suivre. stop. Pour la deuxième fois, Nabil Ben Abdallah, qui n'a pas fait l'objet d'un flash sur cette rubrique depuis belle lurette, a entretenu le flou en disant qu'il a grandi dans un quartier intermédiaire situé entre une zone bourgeoise et une zone populaire. Du coup, les lecteurs du journal dans lequel il a fait une seconde fois cette confidence pour confidence se sont amusés à deviner le quartier de Rabat où il a vu le jour. Diour Jemaâ, l'Akkari ou El Youssoufia, côté Souissi ? Mystère, mystère et boule de gomme ! A suivre. stop. La nouvelle eau minérale « Aïn Ifrane », en attendant Aïn Michlifene, ne précise pas sur sa bouteille en plastique, comme ses consoeurs, l'origine de sa source. Pas un mot sur le remplisseur ni le contenu de l'eau qui, généralement, est rédigé dans une langue barbare, inconnue pour le commun des mortels. En fait, il y a beaucoup de produits sur le marché qui ne précisent rien sur leur emballage qui n'emballe pas déjà. Le « Made in Oualou » se multiple à tous les étages et le département concerné ne trouve rien à redire. stop La darija, qui faisait reculer les francophones qui n'osaient pas employer des mots du dialectal pour ne pas paraître folklo, avance à grands pas. Ainsi, Najib Rfaif, qui est passé des bons mots de Georges Perec, Boris Vian au langage de Hdidane, nous a dit dans l'une de ses chroniques lue entre deux statistiques de son hebdo que « Tozz » voulait dire « Bof »… Oui, tozz, parce que c'est pas exact. Pour passer du coq à l'âne, signalons que la même darija avec ou sans « taârija » est de plus en plus utilisée chez les fils de pub. Pendant que l'arabe classique reste une langue de choix. stop. « Dar Assafaa », la première société de financement marocaine conforme aux pratiques internationales en matière de finance alternative, a vu le jour suite à l'agrément de Ban Al Maghrib obtenu le 13 mai dernier. Dotée d'un savoir-faire spécifique dans les services financiers alternatifs, « Dar Assafaa » cible les particuliers et les professionnels désireux de financer leurs projets immobiliers et l'acquisition de leurs biens de consommation par le biais de produits alternatifs. Ainsi, « Dar Assafaa » met à la disposition de ses clients de nouvelles formules de financement : Safaa Immo, Safaa Auto, Safaa Conso et Safaa Tajhiz. Enfin, dire que « Dar Assafaa » est la première société de financement marocaine, c'est aller un peu vite en besogne. stop. Personne n'aurait l'idée d'organiser des restaurants du cœur ici comme là-bas à Issy-les-Moulineaux, à Chatenay Malabry ou à Saint-Remy-les deux Chevreuses que des immigrés, du temps du baby boum hexagonal, appelaient « Jouj m'izate ». Au Maroc, on suppose que personne ne meurt de faim, ce qui est vrai et faux à la fois. Des familles trompent encore la faim de leurs enfants avec du pain et du thé les jours de la dèche. Mais un détail dans le démarrage de la campagne « Restaurants du cœur » qui consiste à distribuer des aliments aux démunis de Pontoise ou Aulny-sous-Bois, aura retenu l'attention des « mohcinines » qui chez nous ne font pas de « ferziyates » entre Ahmed et Mohamed. En effet, le comité lancé par Coluche refuse souvent des inscriptions parce qu'il juge que telle ou telle famille ne remplit pas les conditions pour avoir un paquet de vermicelles ou une boîte de thon. Ce qui est aberrant. Il n'y a pas de degrés de pauvreté. Quand on est pauvre, on est pauvre, c'est tout. A Rabat, des seigneurs qui aident les fauchés ne font pas de favoritisme. Qu'il s'agisse de Jawad Balafrej, doyen de l'hôtellerie dans la capitale (couscous dans la maison de Si Redouane depuis des décennies chaque vendredi) ou de Lalla Chrifa Zerhonia qui aide les parents d'élèves à la rentrée scolaire, qui ne leur demande pas s'ils sont réellement dans le besoin. stop. Rectificatif. L'arroseur arrosé… A la place de Fubergé, il fallait lire Fabergé et non Sabergé. stop. Potins sur le rotin. Monté Cristo fait parler de lui comme Monte Carlo qui vient de fêter son indépendance. En cette fin d'année, les oiseaux de nuit et ceux qui veulent changer de circuits nocturnes viennent découvrir cette adresse dont on parle à Rabat. Les musiciens au son de la Salsa accueillent des amateurs de cuisine franco-marocaine. Il n'y a pas que des minets et des midinettes comme dans d'autres dancings qui ont le feeling. stop.