Chaque fois que de nouveaux bus arrivent, le lancement de la nouvelle flotte se déroule en présence des autorités locales, des élus de la ville et des responsables de Staréo. C'est que à chaque livraison c'est un événement après ce qui s'est passé et que tout le monde regrette. Mais on remarquera que c'est toujours les mêmes itinéraires avec des suppressions de lignes de taille, depuis que le traçage du tramway a tout chamboulé. Alors qu'il fallait assurer une liaison permanente le long de la route côtière – un bus moderne c'est pas un camion ou un car en fuité – afin que tous ceux qui habitent au bas de l'Océan, à l'Akkari côté rivage des mirages et toute la partie de Yacoub El Mansour côté corniche, ne soient pas obligés de se farcir la circulation devenue catastrophique où les automobilistes s'arrêtent sur les trottoirs sans craindre la moindre contravention. D'autres voies jusque-là impénétrables pourraient êtres intelligemment utilisées. Par contre, la ville de Salé se voit ainsi dotée des nouveaux véhicules sur les lignes 27A et 27B reliant Bab El Mellah à l'ancien terminus de Sala Al Jadida. Ainsi, à l'aller, les bus passeront par l'avenue Hassan II - Bab El Mellah, Kaouss Bettana, Taliouine - Plateau, collège Salmane El Farissi, rond - point Hay Essalam, Hay Moulay Ismaïl, Bab El Karya, Makro, Résidence Finance, la Faculté de Salé, route Oulad Hlal, le Centre Culturel Sala El Jadida, rue Moulay Rachid et rue Moulay Youssef (Terminus). stop. A force de radoter sur les classes moyennes, de surfer sur les classes citoyennes, des institutrices, qui sont le plus appelées à diriger des classes d'enfants de moins de 10 ans, demandent toujours à leurs élèves, filles et garçons, de rapporter des travaux réalisés sur ordinateur. Comme si toutes les familles étaient équipées dans ce sens : PC, imprimante, papier, encre … Résultat des courses : des mères de famille sont obligées d'envoyer leur progéniture en bas âge au cyber du coin. Ces parents ne veulent pas rater le progrès et surtout ne veulent pas que leurs enfants se fassent gronder le matin par la maîtresse pour qui tous les Marocains sont branchés. Il serait temps de faciliter les connections dans les associations de quartier où les enfants pourraient satisfaire la maîtresse en arrivant le matin à l'école, en lui rapportant des textes sur l'abeille, la protection de la nature ou l'importance de la verdure. A moins d'encourager le développement des PC dans les foyers à moindre prix. stop. Alerte dans la maison de Dieu. A la mosquée As-Souna où un fidèle s'est fait voler une paire de chaussures signée à 900 dh, l'imam a incité au microphone les prieurs à faire attention à leurs pompes. Pour qu'on en parle au micro de la principale mosquée de la capitale, c'est que le phénomène est devenu inquiétant, heureusement qu'on n'a pas encore volé les lustres et les tapis. stop. Après la Journée de la Terre qui a eu le grand mérite de montrer bien des familles, il serait judicieux de reprendre point par point les tares qui font de nos villes un tissu urbain malade. Bien entendu, il y a lieu de dresser la liste de toutes les pollutions sous quelque forme soient-elles. Prenons le cas de ce vendeur de sardines qui arrive de bonne heure en face de « Fahs Siyarate, l'visite technique » en face de la mer. Il arrive avec ses kilos de poisson, nettoie le tout, avant d'abandonner sur place des déchets aux fortes odeurs. Il ne prend même pas la peine de jeter les restes dans l'océan qui pourraient faire le bonheur du « bourri », ce poisson qui mange tout, qui ne suit aucun régime. Les déchets indésirables de ce vendeur de sardines « b'nine » qui prend soin de sa chouwaya, laissent des odeurs incommodantes dès qu'il commence à faire chaud. Si c'est pas un pollueur – double pollution qui mérite une amende-, c'est quoi ? stop. L'ANRT (Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications) ordonne, à l'horizon 2013, une baisse totale des tarifs de terminaison mobile. Par ailleurs, l'ANRT souligne que les baisses prévues pour la période 2008-2010 concernant les terminaisons fixes se sont révélées insuffisantes et n'ont pas permis de promouvoir la concurrence dans le marché du fixe. Une baisse moyenne cible à terme de la terminaison fixe est aussi programmée. Elle devrait se situer entre 24 et 40%. L'ANRT ne donne pas par contre le délai des taux de baisse de l'année en cours (le tarif moyen actuel est de 1,15 dirham/minute). Néanmoins, l'on annonce qu'au cours du second semestre 2011, une évaluation de l'impact des plans tarifaires mis en place sur la dynamique des marchés concernés devrait avoir lieu. Mais d'ici 2013, l'Internet qui permet de téléphoner à l'œil – c'est déjà possible ici chez quelques initiés dont le téléphone est un outil de travail et non pas un chercheur de rendez-vous galants – fera des heureux à gogo. stop. Maroc Cultures a fait – sans le vouloir – du passage du chanteur Elton John, dont on parle moins en Europe, même pas dans les tabloïds de Londres qui ont la plume au raz des pâquerettes, un dilemme dont Rabat n'avait pas besoin. Des ténors jouent les tolérants en disant que «la vie privée ne doit pas être amplifiée» ou encore en disant qu'il faut défendre les libertés individuelles ou, enfin, que la politique ne s'intéresse pas aux questions de ce genre. Une aubaine inespérée pour ceux et celles qui écoutent Soft Cell, un groupe de musique qui n'est pas concerné, et qui cherchent à traiter tout le monde de «kif kif», alors que comme dit le proverbe «Koulha f'bab bitou». «Chacun son univers» pour ceux qui n'ont pas saisi. Quant à «Maroc Cultures», la marraine de Mawazine qui renaît à peine de ses cendres, le voilà dans de beaux draps en plein Souissi qui était jusque-là sans souci… stop. Selon l'Arab Advisors Group, les opérateurs marocains appliquent les plus hauts tarifs à la minute à l'échelle du monde arabe. Arab Advisors Group ne nous apprend rien de nouveau. Il ne fait que répéter ce que le ricain nous avait déjà dit à plusieurs reprises… Nos lecteurs qui suivent «Télégramme» depuis des lustres, savent que nous avons abordé la question en long et en large avant qu'un spécialiste américain ou portoricain ne nous abreuve de chiffres déjà entendus. Mais il est vrai que nul n'est prophète en son pays. stop. Potins chez Felix Potins qui n'a pas encore été franchisé à Oulad Taïma ou à Bouskoura. Yassine Zizi, l'homme de télé qui est devenu star sans avoir mal au ventre – traduisez - dans le dernier «Actuel», le champion francophone dans la presse francofolle de Casablanca : «Comme humoriste, j'aime Laurent Baffie», le plus insignifiant des plateaux où il a tout essayé. Mieux encore, Zizi ne cite ni Khiari qui lui a ouvert les portes de la télé ni Gad El Maleh, le préféré des Francophones, mais Bigard, ce fils de charcutier – un métier noble - qui ne finit pas de gaver son public de vulgarités – c'est l'humoriste le plus vulgaire de France et Navarre -. Enfin, Bigard - dont le nom rappelle l'OAS, c'est pas de sa faute le pauvre choux – a joué les fans aveugles lors des dernières élections alors que ses admirateurs ne lui avaient rien demandé ! stop. Tata Consultancy quitte le Maroc. La filiale du géant indien n'a pas atteint ses objectifs. Expérience terminée au Maroc pour le géant indien de l'off-shoring, Tata Consultancy Services (TCS), filiale du groupe Tata, spécialisé dans l'infogérance et l'intégration de systèmes. Après avoir ouvert sa filiale marocaine TCS Maroc, il y a trois ans, puis emménagé dans les locaux de 1.400 m2 à Casanearshore, la filiale tablait sur un business plan très ambitieux. Le départ de Tata fait dire à une langue hors poche «Peut-être que Tati réussira mieux…» hhhh… stop.