Ouf ! Devaient dire les hôteliers en guise de soulagement après que les vols vers l'Europe eurent été permis. Que de tracas vécus, autant par les passagers que par les opérateurs du tourisme, soulignés à la Une des journaux et repris sur les antennes des TV de par le monde sur un ton manifeste de désolation. Sauf qu'on oublie souvent le travail inlassable déployé par les diplomates étrangers. A Marrakech par exemple on a eu l'occasion de voir à pied d'œuvre le consul général de France Mme Chantal Chauvin accompagnée de ses proches collaborateurs dans un rare élan de soutien et de solidarité aussi bien en termes de disponibilité qu'en apports vitaux et gestes d'apaisement psychologique envers les ressortissants français, otages des nuages pernicieux issus du volcan islandais. Comme quoi le métier d'un diplomate n'est pas une sinécure comme on pourrait le croire. Qu'est ce qu'il a notre complexe cinématographique Mégarama pour faire grise mine et décliner forfait, lui qui avait réussi une cérémonie d'ouverture en grandes pompes promettant des prestations de service inédites ? Le géant complexe tourne avec 5 employés en tout et pour tout. Une seule caissière au milieu des 6 guichets prévus, un seul contrôleur de tickets, 2 serveurs derrière un comptoir long de plus de 20m et une femme de ménage, le balai à la main, pour nettoyer 8 salles de cinéma, un amphithéâtre de plus de 500 places, le préau et les toilettes. Résultat : Ne vous étonnez pas si vous trouvez le parterre des salles et les sièges couverts de pop cornes et autres détritus. C'est l'amère expérience que j'ai vécue lundi soir 26 avril lors de la projection du Film « Les oubliés » de Hassan Benjelloun. Tout a changé par rapport au début sauf les tarifs des limonades. Ainsi, le prix d'une petite bouteille d'eau minérale de 50cl demeure le même, 15 dh. Faites vos comptes. On ne voit rien venir depuis le changement survenu à la communauté urbaine au terme des élections communales. Aucune action perceptible digne d'être signalée aux lecteurs. A croire que le temps a suspendu son vol pour une période de vacuité qui n'annonce pas sa durée. Normal que les langues se délient, les rumeurs s'enflent et le dépit s'accentue. On vous laisse deviner ce qui pourrait s'en suivre. Marrakech aura vécu pendant 4 jours de ce mois d'avril au cœur des activités de la ville des lumières. Paris, comme si les 2 cités étaient unies pour le meilleur et pour le pire. Effectivement, elles étaient tenues par un partenariat organique autour d'une même cause. Il s'agit du Marathon de Paris et ses 38 000 participants inscrits sur le registre des arrivées. Partout, on entendait parler de Marrakech. Déjà les 3 jours qui précédent l'heure H, l'espace d'exposition de la Porte de Versailles où venaient les participants chercher leurs dossards bruissaient du Marathon marrakchi au milieu de dizaines de stands arborant des drapeaux nationaux différents vantant chacun à sa manière son produit sportif. Qu'à cela ne tienne. 2 prestigieux magazines internationaux spécialisés Jogging et Ruming ici présents consacrent des pages entières à celui de Marrakech, images, à l'appui. Mohamed Knidiri, le président de l'événement sportif phare de la ville rouge ne put retenir ses larmes d'émotion et de sentiments du devoir accompli. Et maintenant, c'est au tour de l'Algérie de vouloir bénéficier de l'expérience de Marrakech et de solliciter un soutien pour le lancement de son marathon. Il n'en a pas fallu plus pour que les 2 présidents marocain et algérien, en l'occurrence Mohamed Knidiri et Abdelmajid Rezkane dessinent les contours d'un partenariat qui sera incessamment co- signé à Marrakech. Rares sont les enseignes des commerces de luxe qui adoptent la langue arabe pour décliner leurs identités. Hôtels, cafés, agences de voyage, agences de location de voitures, restaurants, magasins de maroquinerie, boîtes de nuits, agences immobilières, boulangeries, pâtisseries et autres établissements affichent des enseignes lumineuses dans la langue de Molière comme si celle-ci est prescrite dans la constitution comme étant la langue officielle. Certains poussent le bouchon jusqu'à annoncer les tarifs en Euros. Sommes – nous vraiment au Maroc ? Sorties sporadiques et inopinées du wali Mohamed Mhidia mais somme toute intéressantes parce qu'elles portent sur le vécu quotidien des citoyens. Les dernières en date furent la visite des souks dans la médina ancienne suivie de celle de Tamansourt qui a sorti le wali de ses gongs en raison de l'inexistence des services sociaux et de plusieurs administrations. L'approche du rapprochement de l'administration de l'administré fait ici défaut ce qui explique l'ire de Mhidia. Puissent pareilles visites se multiplier pour toucher les zones qui végètent silencieusement dans la négligence. C'est le cas des anciens quartiers de la médina comme à titre d'exemple Moukef, Azbezt, Sidi Boudchich, Zaouia et j'en oublie. Les nouveaux lotissements méritent également une place dans l'agenda du wali. Tecmed, la société concessionnaire en charge de la collecte des ordures se doit de remplacer les anciens bacs qui gisent sur le sol, le contenu étalé à côté, faute des roulettes qui les maintenaient en équilibre. Au quartier Semlalia II, ils font le bonheur des chats qui s'y délectent langoureusement. A quand une campagne de capture des chiens errants dont le nombre ne cesse de croître ? Aucun quartier n'échappe à leurs promenades nocturnes. En centre ville comme au guéliz des meutes traversent la chaussée pour partager le trottoir avec les piétons en toute quiétude, laquelle quiétude génère l'inquiétude des autres. Si l'on s'amuse un jour à les recenser, on s'apercevra que leur nombre connaît une explosion sans commune mesure avec celui de leurs homologues ruraux. Exode oblige. On croit savoir que les cliniques de Marrakech ont fait l'objet d'un contrôle médio- technique par une commission déléguée par le ministère de tutelle. Auquel cas, nous sommes persuadés que la sentence ne sera pas du tout clémente quant à celles qui ne répondent pas aux normes en vigueur. Et Dieu sait que ces dernières constituent le gros lot. Vendredi 30 avril 2010 a été marqué par la cérémonie du vol inaugural Marrakech-Las Palmas. Assuré par la compagnie ibérique Islas Lineas Aéras il programme 2 fréquences par semaine tous les vendredis et lundis à bord d'appareils d'une capacité de 70 sièges. Dans ce cadre Marrakech a été invitée au Salon du Tourisme et Transport qui aura lieu à Tenerife du 05 au 07 mai prochain. Claude Challe, précurseur de la vague et du mouvement « tendance » des D.J. dans le monde et le célebrissime D.J. Khalid devaient présenté Lovely Reprises au Comptoir Darna. Un point de presse organisé par Stéphane Atlas est prévu en prélude à cet événement artistique.