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En marge de la crise IRT-FRMBB Conférence de presse du comité
Si la Fédération maintient ses sévères et injustes sanctions, l'IRT déclarera forfait général
• Notre affaire ira au ministère de la Jeunesse et Sports et au Comité Olympique • L'IRT aura recours au Parlement, au Conseil des Droits de l'Homme, à la FIBA et aux tribunaux C'est la « guerre ». Une guerre, bien que froide et sans armes vient d'être déclenchée entre deux villes sœurs jumelles dans l'Histoire : Tanger et Fès. Cette guerre qui va loin jusqu'à devenir un affrontement politique est la conséquence d'un manque de responsabilité de la FRMBB dont la commission des statuts, règlements et discipline n'a pu bien analyser les derniers incidents du choc des demi-finales MAS-IRT. Le président Noureddine Benabdenbi et son vice-président Ahmed Mernissi également président du club fassi, sont pointés du doigt. Tous les Tangérois amateurs de la balle orange les accusent de partialité. La conférence de presse du comité de l'IRT donnée dans un hôtel de la ville fera couler beaucoup d'encre cette semaine : Les déclarations et les décisions des dirigeants sont d'une extrême gravité qui donne beaucoup à réfléchir. Outre le président et ses proches collaborateurs et les journalistes, il y avait des présences de marque : Dahbi, président du comité-directeur omnisports, Moro, parlementaire, et des représentants des supporters. On accuse le MAS, on accuse les arbitres et on accuse la Fédération. MAS-IRT un match arrêté à 4 mn 15 sec. de la fin pour manque de sécurité sur le terrain après envahissement du Terrain par le public. Rencontre perdue pour l'IRT avec une sévère sanction de trois joueurs pour six matches de suspension avec IRT-FUS prochaine journée à huis clos. Côté MAS : Le bureau fédéral reconnaît la responsabilité du club fassi et suspend la salle du 11 janvier de Fès pour trois rencontres à huis clos. Quant aux joueurs agressés de l'IRT en particulier le Bosniaq Dasic avec des certificats médicaux et des séquences filmées à l'appui, ils n'ont pas été mentionnés dans la réunion de discipline. Selon le secrétaire général tangérois Larbi Haddouch, les règlements en vigueur sont clairs : pour tout envahissement du terrain ou manque de sécurité, tout match n'ayant pas connu sa fin réglementaire est à rejouer. En plus, il se demande pourquoi la salle Badr qui n'était pas le lieu du choc a été sanctionnée. Les décisions présentées à la conférence de presse sont graves. Les dirigeants de l'IRT rejetant les sanctions iront loin : ils saisiront le ministre de la Jeunesse et des Sports, le président du Comité Olympique, le président du Conseil consultatif des Droits de l'Homme. Au cas où il n'y aurait pas de solution, l'IRT pourrait avoir recours à la FIBA et même à la justice. Pour le moment, l'équipe ne jouera pas ses rencontres officielles comme mesure de protestation. Une autre surprise de taille nous vient d'Agadir où l'IRT ne s'est pas présentée pour affronter Essaouira pour le compte d'une journée en retard du championnat. Goutte qui vient de faire déborder le vase. Il est impensable que les Tangérois fassent deux fois le déplacement à la capitale du Souss à leur frais alors que la première rencontre n'a pu avoir lieu pour indisponibilité de la salle couverte. La responsabilité incombait aux Souiris et l'IRT n'avait pas à payer les « pots cassés ». Drôle de décision de la FRMB : match à rejouer. Ainsi, le litige IRT-MAS a pris une autre direction pour être remplacé par une guerre IRT-Fédération. Affaire à suivre pour connaître les péripéties d'une véritable histoire policière avec beaucoup de suspens. Cependant, une réflexion mérite l'attention : le MAS a gagné son billet pour la finale de Coupe du Trône, Essaouira a remporté son match par la non présentation des Tangérois à Agadir, la fédération ne reconnaîtra jamais ses erreurs dans le jugement. Le vrai perdant n'est autre que l'IRT et même la ville de Tanger qui pourrait être privée définitivement du basket d'élite. L'équipe qui est championne du Maroc 2009 et qui est qualifiée au play-off pour défendre son titre ne mérite pas de renoncer au championnat, car un éventuel deuxième forfait signifierait son forfait général. Le président Hassan Chemlal et ses proches collaborateurs doivent en être conscients et sont responsables s'il s'agit de la disparition de l'IRT. A ce délicat sujet, une question se pose : les dirigeants tangérois ont-ils le droit de ne plus faire rejouer l'IRT et de déclarer un forfait général comme mesure de protestation ? Bien sûr que non ! Tout ce qu'ils peuvent faire, c'est présenter leur démission et confier le club au Comité directeur Omnisports.