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Entretien avec M. Nourredine Ben Abdenbi, secrétaire général du Comité National Olympique Marocain En marge des Jeux Olympiques de Vancouver
« La délégation marocaine comportait cinq personnes et non pas dix ou…»
28 ans après la naissance des Jeux Olympiques d'Athènes, les premiers jeux olympiques d'hiver s'ouvrent en 1924 à Chamonix (France) avec la participation de 300 athlètes représentant 16 pays. En plus du combiné nordique, le patinage artistique, le hockey sur glace, le curling et le Bobsleigh y étaient programmés. A Vancouver, 2762 athlètes représentant 82 pays ont pris part la 21ème édition Olympique des jeux d'hiver. Le Royaume Chérifien prend part aux jeux d'hiver, pour la cinquième fois de son histoire, Grenoble 68, Sarajevo 84, Calgary 88, Albertville 92, et Vancouver 2010, avec comme porte drapeau, Samir Azzimani. Pour plus de lumière sur la participation marocaine, et avant que la neige ne fonde sous les rayons du soleil, nous avons contacté, M. Nourredine Ben Abdenbi, secrétaire général du CNOM. L'Opinion Sport : Comment été cette nouvelle participation aux jeux d'hivers ? M.Nourredine Ben Abdenbi : Lorsqu'on parle des jeux d'hiver, c'est l'ensemble de plusieurs disciplines (Ski acrobatique, Ski Alpin, Ski de fond, Snowbord, patinage de vitesse sur piste courte, curling, combiné nordique, saut à ski, le hockey sur glace, patinage artistique, etc.…). Ce qui représente plusieurs fédérations. A Vancouver, nous avons participé avec un seul athlète, Samir Azzimani, symbolique certes, mais constructive à plus d'un titre. Il serait utopique de dire qu'on allait remporter une médaille. Personnellement je n'avais pas une très grande idée sur les jeux d'hiver, après les jeux, j'ai vu que notre pays est capable de réaliser de très bonnes choses dans ce domaine. Q : Des projets pour l'avenir ? R : Durant les jeux, nous avons pris contact avec les représentants, du Sénégal, de l'Algérie, d'Afrique du Sud, et du Ghana, pour la création d'une confédération Africaine de Ski Alpin, dont le siège serait au Maroc. Pour voir dans l'avenir la station de l'Oukaimeden devenir le pôle d'attraction du ski africain. Pour les prochains jeux, nous allons veiller à ce que notre participation soit compacte, ça ne veut pas dire qu'on va remporter des médailles, mais on peut faire valoir le potentiel dont dispose notre pays, à commencer par le volet touristique. Durant les jeux, bon nombre de représentants des pays participants se demandeaient est ce que vraiment il neige au Maroc. Pour les prochains jeux auront lieu en 2014 à Sotchi (Russie), l'ouverture d'un stand touristique pour plus ample information sur les capacités de notre pays. Q : La discipline ou plutôt les disciplines des jeux d'hiver, sollicitent des moyens financiers colossaux ? R : Je plains la Fédération Royale Marocaine de Ski, vu les moyens dont elle dispose. Mais cela n'empêche qu'on a les moyens pour prendre part aux épreuves de ski de fond. Dans l'avenir nous allons mettre un programme pour faire profiter les jeunes de stages en Espagne (Sierra Nevada), en France (les Alpes), pour que dans l'avenir on participe avec un grand nombre de skieurs. Le ministère de tutelle doit aider plus sur le plan financier cette discipline, 300.000,00 dhs par an c'est insuffisant à plus d'un titre. Q : Et la contribution de la solidarité olympique ? R : Durant notre séjour à Vancouver, j'ai eu l'assurance de la solidarité olympique pour l'octroi des bourses en faveur des jeunes marocains pour participer aux jeux d'hiver des jeunes qui auront en 2012 en Autriche. Q : Par le passé on avait une équipe de ski de fond ? R : C'est vrai l'AS.FAR, avait une équipe performante, il faut la relancer. Q : Peut-on voir un jour l'organisation d'une soirée de patinage artistique au Maroc ? R : L'entraîneur du skieur Samir, nous a fait savoir qu'en France il y a une fille qui pratique le patinage artistique. Organiser une soirée au Maroc, ça serait une première. Q : La différence entre les jeux d'été et d'hiver ? R : Ce sont deux mondes à part, aussi bien au niveau du public qu'au niveau des épreuves. On peut dire que les jeux Olympiques d'été sont a la portée de tout le monde, ceux d'hivers sont spécifiques pour certains personnes et régions. Q : Dix ou onze accompagnateurs pour un seul athlète ? R : (Rires), je l'ai appris, je me demande où on a déniché cette information. A Vancouver, la délégation marocaine été composée de cinq personnes, moi-même, le vice président du CNOM, et le représentant de la fédération l'entraîneur, et l'athlète, et non onze ou dix, j'aimerais bien qu'on nous donne les noms de ces gens là, puis il y a y une réglementation de la part du comité d'organisation, que chaque pays participant, ne doit pas dépasser son quota. Il y a des normes internationales qu'on a respectées.