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Mohammed Lwazir Bensouda : «SM Hassan II a fait la Marche Verte, SM Mohammed VI réalise la Régionalisation avancée» Dans un entretien en marge de la Journée sur la Régionalisation avancée
Parcours pour le moins mouvementé que celui du personnage, qu'on a fini par lui décerner la label de «Lwazir» à force de la confondre avec Feu Ahmed Bensouda Ex-Conseiller de Feu SM le Roi Hassan II. Né le 20 juin 1935, il a suivi la lignée de ses ancêtres en suivant des études coraniques qu'il a dû interrompre pour cause de maladie et du retard accusé par la suite au collège. Quittant la Mère Patrie à l'âge de 14 ans, Mohammed Bensouda s'impliqua dans le secteur textile pendant 3 ans avant de rejoindre le Mali (alors «Soudan-Français»). Mais, commerce ou pas, il était dit que la flamme patriotique et anti-colonialiste ne faisait qu'hiberner dans les veines du jeune marocain. A Bamako, M. Bensouda ne tarda pas à intégrer une cellule nationale. Le Rassemblement Démocratique Aficain, présidé par Mamadou Konaté qui fut exécuté par les forces coloniales. Plus tard la succession revint à un certain Modibo Keita qui régna longtemps à la tête de ce grand Etat subsaharien… En raison de son activisme invétéré, Mohammed Bensouda fut longtemps talonné par le pouvoir français en place avant d'être expulsé trois fois de suite par l'occupant. Une persécution qui ne cessa qu'avec l'avènement du président Modibo Keita qui, épaté par les souffrances du marocain sous la bannière de la «R.D.A», lui octroya une «Carte d'Identité Privilégiée» consacrant la République du Mali la 2ème Patrie de Mohammed Bensouda. Un statut qui permit au marocain d'exercer l'activité d'import-Export réservée aux seuls maliens dans cet état désormais socialiste. Le business n'entama cependant guère l'enthousiasme politique de Mohammed. Parmi ses faits d'honneur : sa contribution à convaincre les Mauritaniens à un rattachement au Royaume du Maroc, ou encore le fait d'abriter des nationalistes Algériens et leur financement, pendant le protectorat français en Algérie… La hargne bienfaitrice ne faiblit point… A défaut de politique, Mohammed Lwazir s'engagea tout aussi résolument dans l'action associative. C'est ainsi que l'ex-Ecole Zaouia Al Khadra (créée en 1920) fut métamorphosée en «Association Zaouia Khadra» dévolue aux œuvres éducatives et caritatives. Rien à voir avec ces associations «qui bénéficient d'autorisations à tour de bras», dénonce Mohammed Bensouda qui fustige les «profiteurs de la Nation et de ses citoyens. Il faut savoir d'où ils viennent et s'ils sont dignes de diriger et de servir les objectifs nobles de la société civile».. Pour lui, «une O.N.G bien dirigée et productive équivaut à la mission d'une administration.Mieux encore, l'Association peut se révéler plus pertinente vu son travail sur le terrain et le contact permanent avec la population – cible»… A ce titre, M. Bensouda exalte la portée humanitaire de l'INDH avec laquelle l'Association Zaouia Khadra entreprend des actions potentielle au profit de populations analphabètes ou déshéritées à travers plusieurs villes du Maroc. Très imbu de l'actualité nationale au quotidien, Mohamed Lwazir Bensouda ne trouve pas assez d'adjectifs éloquents pour saluer la nouvelle donne royale en matière de gouvernance élargie. «Hassan II a fait la Marche Verte. Mohammed VI réalise la régionalisation avancée». «C'est une entreprise aussi opportune que constructive d'un Maroc fort de sa Monarchie constitutionnelle mise au service du mieux – être des sujets de Sa Majesté. Une politique unique dans le tiers – monde et qui va insulter une dynamique à démocratie et développement durable du Maroc, clame celui qui quadrille les régions d'un Maroc auquel qu'il voue le dévouement irascible de Feu son valeureux consanguin.