Les membres du groupe de l'Union Marocaine du Travail (UMT) se retirés de la séance plénière consacrée au vote du projet de loi sur le droit de grève. Le texte a été voté par d'autres groupes parlementaires y compris celui de la CGEM. Détails. Après des mois de discussion parlementaire, le projet de loi fixant les conditions et les modalités d'exercice du droit de grève a été soumis au vote à la Chambre des Conseillers. Les représentants de l'UMT à la deuxième chambre se sont retirés de l'hémicycle en pleine séance. Le groupe parlementaire du Syndicat a exprimé, par ce geste, son rejet du projet de loi. Il dénonce le non-respect des engagements pris par le gouvernement et son manque de concertation. Dans son présentation du projet de loi, le ministre de l'Emploi, Younes Sekkouri, a réitéré que le gouvernement a approuvé la majeure partie des amendements présentés par les groupes parlementaires rappelant que l'Exécutif a fait preuve d'ouverture vis-à-vis de toutes les parties concernées. Il s'est félicité de la texture du texte qui, selon lui a, apporté une définition claire de la grève et abrogé l'ensemble des restrictions juridiques à l'exercice de ce droit constitutionnelle, y compris les peines privatives de libertés prévues par le projet de loi initial. Rappelons que c'est la première fois que le Maroc va se doter d'un texte encadrant l'exercice de la grève depuis son indépendance. Ce sujet continue de susciter une forte de l'opposition syndicale en particulier chez l'UMT et la CDT qui ont appelé à une grève nationale ce mercredi 5 février prochain.