Si le handball national vient de recevoir un supplément d'aide de la part du ministère de tutelle, ce n'est pas le cas pour l'équipe d'Aïn Chock qui se bat dans des difficultés financières de plus en plus graves. Aïn Chock handball a vu le jour en 1996 par une poignée de mordus du handball. Les jeunes de ce grand quartier de Casablanca y venaient pour pratiquer leur sport favori. Les Agham, Redouane et Khalid avaient constitué des équipes cadettes, juniors, seniors et féminines qui prenaient, toutes, part aux championnat organisé dans ces différentes catégories. Bon an mal an, les dirigeants arrivaient à subvenir aux besoins de leurs équipes et à satisfaire tous ces joueurs et joueuses qui se relayaient pour occuper le terrain en plein air du quartier. Mais avec le temps, la bonne volonté s'épuisait, les poches désemplissaient les dirigeants ont réduit leur effectif, pour ne garder finalement que l'équipe seniors qui fait l'ascenseur entre la première et la deuxième division, faute de moyens et d'infrastructures car aussi grand que soit ce quartier d'Aïn Chock, il ne possède aucune salle couverte, aucune piscine, aucun stade de foot digne de ce nom. Le sport est absent des projets, et des autorités locales et des élus. Cela fait deux ans qu'on avait promis une salle couverte et cela fait deux ans que l'on n'a pas tenu cette promesse. Alors qu'on ne s'étonne pas si demain certains parmis ces jeunes de cet important quartier, et Dieu sait qu'il y en a des milliers, ne tombent dans la délinquance et la dépravation. Messieurs, faites en sorte que cela n'arrive pas. Car parmis tous ces jeunes se trouvent peut-être un de vos enfants.