Du temps de Sentissi, on avait parlé des bidonvilles de luxe et du retard d'aménagement de la côte entre Salé et Bouknadel, une honte comme la corniche de la boniche de Sidi Moussa. Aujourd'hui, c'est presque le statu quo après le fiasco. Mieux encore, une partie de la forêt continue d'être grignotée par des promoteurs porteurs de gri-gri. Dans une atmosphère suicidaire - la nahi ouala mountahi - les bririkate continuent à gâcher l'environnement qui ne mérite pas un tel sort dans une zone verte où des pépinières proposent des palmiers-nains et des paniers faits mains. Quant aux élus qui ont sauté sur des hectares en jachère pas chers, ils attendent que les prix montent. A la Kiyada, on ne se pose pas trop de questions. stop. En attendant la fin des travaux sur l'axe Casa-Rabat, des usagers de la route souhaitent qu'on supprime le péage. Quand les poules auront des dents... on ne se prive pas de recettes chaque fois qu'il y a des travaux qui nécessitent des entrées de « flous » pour faire face aux dépenses imprévues... stop. Le chèque des indemnités de garde à l'hôpital El Idrissi de Kénitra a déjà été versé à la Trésorerie Générale depuis un bon bout de temps. Les médecins se demandent si ça coince quelque part. Pour un vieux de la maison, ce n'est plus qu'une question d'heures. A la bonne heure. stop. Selon l'Office National du Tourisme, enfermé dans un prisme depuis l'arrivée de Znagui, le nombre de touristes espagnols a triplé. Bonne nouvelle. Mais on ne nous dit pas quand il y a pic, à Pâques où des habitants du Sud du pays d'El Cordobès visitent Tanger, Tétouan, Larache en 2 ou 4 jours, ou en fin d'année où la ville du Détroit attire du monde. L'office qui se contente d'afficher des chiffres pour épater la galerie, ne nous dit pas les raisons qui ont fait tripler le nombre de touristes espagnols. La crise qui a été durement ressentie chez nos voisins ibériques ne leur permet plus de s'offrir un voyage à Venise où les gondoles sont plus chères que nos barcasses, à Paris où on a vite fait le tour en 3 jours, à Londres où même les soldes vous donnent la berlue. Dolorès ou Pablo préfèrent de plus en plus le Maroc où une paella à Tanger est encore abordable et une pension à Tétouan vaut le déplacement. Caramba ! stop. Quand on apprend que 230 vélos ont été distribués à des élèves du monde rural à Errachidia, on ne peut qu'applaudir des deux mains. Mais, du coup, on se demande s'il y a des pistes cyclables dans la ville comme vient de le faire la ville de Rabat qui ne jure plus que par les grosses cylindrées. Parce qu'offrir des 2 roues dans des lieux mal équipés où il n'y a ni pistes cyclables ni réseau palpable, avec des routes cabossées, voilà qui laisse perplexe. Avec tout notre respect pour Errachidia, ville étendue et agréable à vivre. Pour en rester aux gros calibres, on a appris que le Forum de Davos, qui se tient actuellement avec les grands de ce monde, veut lutter à sa façon contre les gaz à effet de serre en décidant d'interdire les limousines les plus polluantes qui transportent les patrons de multinationales et dirigeants politiques qui ne se déplacent pas de la salle de conférences à l'hôtel. En fixant la barre à 230 g de CO2 par km, les organisateurs du Forum se montrent plutôt tolérants (en France, il faut être en dessous de 155 g pour éviter le malus écologique). stop. La nouvelle cantine des Impôts n'offre pas le pot, mais quelle bonne surprise pour les fonctionnaires qui attendaient ce projet fignolé par Bensouda, un projet qui lui tient à cœur. Les plats corrects à prix très étudiés - sauf cette histoire de couvercle à régler à l'avance - font le tour des administrations voisines qui rêvent aussi d'une cantine où les fonctionnaires sont exempts d'impôts. Exemple à suivre. stop. Ceux qui s'insurgent contre la présence de l'armée américaine à Haïti, devraient se rappeler que lors du tremblement d'Agadir en 1960, on pouvait s'attendre au pire sans l'intervention des Forces Armées Royales qui ont stoppé les pilleurs qui ont voulu faire main basse sur la ville. C'est ce qui se passe souvent après un tremblement de terre. Simple rappel. stop. A qui s'appliquerait la sanction : à celle qui porte le voile, ou à celui qui l'y oblige ? s'interroge le ministre français de l'Intérieur Brice Hortefeux. Voilà une voix qui va loin, très loin, au-delà des frontières. Jusqu'à El Qaïda même si cette dernière n'a pas encore montré ses femmes qui n'ont certainement pas la tête nue. stop. Abou Dhabi sera-t-elle le nouveau siège, un jour, de l'ONU comme on l'a lu ici et là ? Pourquoi pas. Il y a tellement de murs qui se sont effondrés et tellement de frontières qui se sont levées comme par enchantement. Qui a pensé un jour qu'on pouvait aller de Cadix à Biarritz sans se faire fouiller à la frontière ? Et puis, avec Obama à la tête des USA, tout peut arriver, même si des opportunistes ont trouvé, à l'occasion de sa première année de présidence, le moyen de le couvrir de manigances. Mais Barak Hussein Obama qui a du sang africain ignorera les requins... stop. Photos à gogo. Chaque fois qu'on parle des activités des aéroports, on ressort la photo d'Abdelhanine Benallou qui n'en demande pas tant. Pour parler du nouvel ouvrage de Oumama El Kettani qui sera présenté à la Bibliothèque nationale, sous l'égide de l'association Ribat El Fath, on a trouvé le moyen d'accompagner le flash avec la photo d'Abdelkrim Bennani qui, lui aussi, n'en demandait pas tant. C'est comme la météo. Chaque fois qu'on parle d'un nouvel équipement de Aassafir en vue, on publie la photo de qui vous savez… Enfin, quand certains de nos confrères qui ont du mal à trouver une légende pour leur cliché du jour - on parcourt tout – nous leur dirons avec des observateurs de la confrérie « Bravo ! »… En attendant, il faut se farcir les ratages en première, en deuxième et en dernière page. stop. Encore un tourneur d'images – gentil cette fois – qui met les pieds dans le tagine. Hassan Benjelloun, dans « Al Bayane » relooké et débarrassé de ses poids lourds qui ont la peau dure : « Le citoyen marocain manque aujourd'hui de culture cinématographique ». Ah bon ? comme si bien de nos cinéastes sortis de l'IDHEC ou de Moscou avaient tous une culture cinématographique qui se fait avec 4 ou 5 films par jour dans les cinémathèques européennes et aujourd'hui en regardant les TPS et les séries cinéma émotion ou cinéma frisson et Frison Roche… Et puis à qui la faute si les citoyens marocains manquent de culture et de confiture cinématographique ? Suivez notre regard. stop. Mais on ne tiendra pas rigueur à Hassan Benjelloun, lui, au moins, il est persuadé qu'il est responsable et qu'il a de bonnes intentions. Contrairement à certains Fellini « Ould Moui Zidini » et à Hitchcock qui prend el hendiya pour du berkok. stop.