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Quintuple meurtre d'une rare violence au quartier Sidi Moumen Horreur à Casablanca
Il massacre sa mère, sa sœur enceinte, son beau-frère et son neveu de 9 ans
Toute une famille a été massacrée, tôt hier mardi 26 janvier à Casablanca. L'horreur a été découverte en début de soirée vers 19 heures, aux résidences Charaf de Sidi Moumen, dans un appartement situé au troisième étage. Le présumé meurtrier n'est autre qu'un membre de la famille nommé Chafik né en 1977. Les victimes sont sa mère, sa soeur âgée de 36 ans, enceinte et en instance d'accouchement, son beau-frère et son neveu âgé de 9 ans. Tous ont été massacrés à coup de hache le matin du mardi alors qu'ils dormaient encore à poings fermés. C'est parce qu'il les avait surpris dans leur sommeil que personne n'a pu lui résister ou échapper à sa fureur meurtrière. A propos des circonstances de la découverte du massacre, on apprend que l'une des sœurs du meurtrier habitant à Rabat n'avait cessé d'appeler sa sœur enceinte pendant la journée du mardi, en vain. Elle cherchait à savoir si elle avait accouché car elle était arrivée à terme de sa grossesse et devait accoucher d'un jour à l'autre. Toute la famille s'attendait à l'annonce joyeuse d'une naissance. Comme le téléphone sonnait et personne ne répondait, elle a cru que la famille était à l'hôpital pour l'accouchement. Elle contacte alors une autre sœur qui est partie aux nouvelles aux résidences Charaf de Sidi Moumen. Arrivée le soir devant l'appartement, elle frappe à la porte mais n'obtient aucune réponse. Des voisins inquiets lui font savoir qu'ils avaient entendu des cris le matin, des cris qui les avaient interpelés mais par la suite plus rien n'avait été entendu. Pas le moindre bruit ne filtrait de l'appartement. De plus, personne n'en était sorti de toute la journée. Les autorités furent averties et l'appartement a été ouvert. Ce qui a permis la découverte macabre avec les quatre cadavres des victimes baignant dans une mare de sang et portant des blessures affreuses un peu partout, surtout à la tête. Dans le ventre de la mère le bébé de 9 mois était inanimé. Le mis en cause serait resté embusqué sur la terrasse de l'immeuble avant de descendre pour commettre son forfait. Par la suite, il s'est enfui. Hier en fin de matinée, la police était toujours à sa recherche. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes ayant conduit à ce massacre. Le présumé auteur du quintuple meurtre était connu comme malade mental depuis des années et avait pu suivre un traitement à l'hôpital psychiatrique Ibn Rochd où il avait été amené. D'après des informations recueillies dans son environnement familial, il menaçait souvent de tuer. Surtout si on ne lui donnait pas de l'argent pour se droguer. Il agressait souvent ses parents. A la suite des violences commises à l'encontre de sa propre mère, celle-ci a été à deux reprises victimes de fractures. La mère vivait chez ses filles. Elle était le jour du massacre chez sa fille Khadija pour l'aider car elle était enceinte. Celle-ci était mariée à un homme qui travaillait en tant transporteur possédant un taxi-colis «Honda». Le meurtrier était un enfant choyé apprend-on, l'unique garçon dans la famille avec 7 sœurs. Sa famille vivait à Hay el-Farah, quartier qu'elle allait par la suite quitter pour venir s'établir à Sidi Moumen. D'après des informations sur place, le père du meurtrier avait déjà des difficultés avec ce dernier qui l'aurait poussé à vendre son logement pour vivre dans un «rideau» (local commercial au rez-de-chaussée). Apparemment devenu une charge pour tout le monde, le mis en cause ne bénéficiant pas régulièrement de soins psychiatriques, vivait pratiquement en vagabond.