Dominé, le Ghana est tout de même parvenu à sortir le pays organisateur, l'Angola, en quarts de finale de la CAN. L'unique but du match a été inscrit par le Rennais Gyan. Le soutien de tout un peuple n'a pas suffi. L'Angola est tombé contre le Ghana (0-1), dimanche, en quarts de finale de SA Coupe d'Afrique des nations. Piégé par un but du Rennais Gyan (16e), le pays hôte s'est montré trop maladroit dans le dernier geste pour venir à bout d'une formation qui semblait pourtant à sa portée. Comme depuis le début du tournoi, les Black Stars n'ont pas impressionné, mais ils se sont montrés suffisamment solides et efficaces pour accéder à leur deuxième demi-finale en deux ans. Le rêve des Angolais d'atteindre pour la première fois le dernier carré est brisé. Ils n'avaient pourtant plus perdu contre le Ghana depuis 1997. Il fallait avoir du caractère pour résister aux assauts des Palancas Negras. Jusqu'au bout, les Ghanéens ont tremblé. Jusqu'au bout, l'Angola, emmené par son duo Manucho-Flavio, a eu le mérite de croire en un hypothétique retournement de situation. La grande majorité des occasions a penché en sa faveur. Comme un symbole de son manque de réussite : un sauvetage en catastrophe de Vorsah sur une ultime tentative de Kali dans le temps additionnel (90e+3). La déception sur la pelouse et dans les travées du stade de Luanda a été à la hauteur de l'espoir suscité par la prestation des Angolais. Ils quittent la compétition avec la conviction qu'il y avait certainement mieux à faire. S'il doit attendre le résultat de Zambie-Nigeria, lundi, pour connaître l'identité de son futur adversaire, le Ghana devra assurément hausser son niveau de jeu s'il veut prétendre à un cinquième sacre dans cette épreuve. Comme lors de la phase de poules, les protégés de Milovan Rajevac sont apparus fébriles par moments, à l'image de quelques mésententes entre Kingson et ses défenseurs. Pour ne rien arranger à leurs affaires, ils pourraient bien avoir perdu leur buteur, Gyan, pour le reste de la compétition. L'attaquant de Rennes, sorti à l'heure de jeu (62e), s'est arrêté en pleine course, laissant craindre un possible claquage...- E. T.