Les partis de la coalition gouvernementale ont réitéré, mardi à Rabat, la cohésion de leurs composantes ainsi que leur disposition à poursuivre la mise en œuvre du programme gouvernemental. Les partis de la coalition gouvernementale (Rassemblement national des indépendants (RNI), Parti authenticité et modernité (PAM) et Parti de l'Istiqlal), ont fait part, lors d'une réunion de la majorité, de leur fierté des réalisations du gouvernement dans plusieurs secteurs ainsi que la mise en œuvre de projets et chantiers importants sur le plan socio-économique. Les leaders des trois partis se sont félicités de la cohésion des composantes de la majorité, et la «maturité politique» ayant marqué la gestion de la majorité. Le Chef du gouvernement et président du RNI, Aziz Akhannouch, a indiqué que la rentrée politique de cette année confronte le gouvernement et toute la Nation à de grands défis «définis par le discours de SM le Roi Mohammed VI à l'ouverture de l'actuelle session parlementaire, et dans laquelle la question du Sahara Marocain et les évolutions positives de ce dossier seront parmi les principaux aspects de l'année législative et gouvernementale actuelle». Il a ainsi appelé les groupes parlementaires de la majorité à interagir de manière approfondie avec le Discours du Souverain et à fédérer leurs efforts pour défendre la cause nationale, notamment en matière de choix des cadres et des compétences parlementaires qualifiés pour défendre le dossier à l'international et capables de suivre les nouveautés et les évolutions nationales et internationales liées à la question du Sahara Marocain, tout en plaçant la proposition marocaine à l'ordre du jour officiel de la diplomatie parlementaire, que ce soit dans les organisations parlementaires multilatérales ou dans les groupes d'amitié parlementaires en vue de soutenir la position marocaine par tous les moyens et outils disponibles.
Dans ce même sens, le secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, Nizar Baraka a noté que le dossier du Sahara marocain «fait face à de nombreux défis», nécessitant une mobilisation plus large de ce gouvernement pour convaincre les quelques pays restants à soutenir la cause nationale, et résoudre définitivement ce différend artificiel. Il est ainsi important, selon le leader du PI, d'établir un mécanisme national de diplomatie partisane. «Une coalition partisane nationale rassemblant toutes les organisations politiques du pays afin de renforcer la coordination et le plaidoyer pour notre cause d'intégrité territoriale», préconise Baraka.
Je leader de l'Istiqlal s'est également penché sur le chantier de l'Etat social, précisant que ce mandat gouvernemental a été marqué par des résultats satisfaisants et positifs dans les différents domaines et secteurs en dépit des contraintes, de l'inflation et de la fluctuation des prix à l'international et une marge de manœuvre budgétaire étroite. Il a par ailleurs appelé à passer à la vitesse supérieure dans la mise en œuvre des réformes et des engagements contenus dans le programme gouvernemental, issu des programmes électoraux des partis ayant bénéficié de la confiance des citoyens.
«Nous sommes en phase d'une nouvelle vision pour créer des opportunités d'emploi avec des mesures volontaires financières, fiscales et économiques dans les secteurs prometteurs», a souligné le SG du parti de la Balance, faisant référence au PLF 2025, notant que le citoyen a grand besoin de mesures tangibles en phase avec ses besoins urgents et légitimes et de communication permanente, simple et transparente sur les réalisations accomplies.
Confortant les propos de Baraka, le membre de la direction collégiale du PAM, Mohamed Mehdi Bensaid, a souligné que le PLF 2025 est «réaliste et répond aux attentes des citoyens, notamment grâce aux mesures fiscales et à la création de plus de 29.000 postes dans le secteur public».
L'Exécutif, a-t-il ajouté, a travaillé de manière continue, pendant trois ans, avec une coordination constante, faisant état de plusieurs acquis qui ont été accomplis, notamment le chantier de la protection sociale, l'accélération de la réforme du système de santé et la mise en œuvre de réformes dans les secteurs de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle en phase avec les aspirations des jeunes, rappelant l'accord historique sur l'augmentation des salaires, eu égard aux défis auxquels sont confrontées les familles marocaines en termes de pouvoir d'achat.