Le sous-secrétaire d'Etat britannique aux affaires étrangrèes, chargé du Commonwealth, de l'Afrique du Nord et du Moyen Orient, Hamish Falconer, a rencontré, l'émissaire onusien pour le Sahara, Staffan de Mistura, pour discuter du processus politique au Sahara. Le nouveau gouvernement travailliste adopte une position similaire à celle des conservateurs. Détails Mercredi 18 septembre 2024, Hamish Falconer, sous-secrétaire d'Etat au ministère britannique des Affaires étrangères, a reçu à Londres, l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura. Cette rencontre, qualifiée de « constructive », a mis en lumière l'engagement du Royaume-Uni à soutenir le processus politique mené par l'ONU en vue de résoudre ce conflit. Falconer a déclaré sur la plateforme X que la recherche d'une solution acceptée par toutes les parties est cruciale pour la sécurité et la prospérité de la région. Cette discussion survient au moment où l'émissaire onusien s'apprête à publier son rapport sur la situation au Sahara au Conseil de Sécurité dans les semaines à venir. Le Conseil de sécurité s'apprête à adopter, à la fin d'octobre, une résolution destinée à prolonger d'une année supplémentaire, comme c'est la coutume, le mandat de la MINURSO. Le contexte diplomatique est d'autant plus complexe que le gouvernement britannique a affirmé en août que les activités commerciales dans cette région sont légales, une position qui pourrait influencer les discussions internationales. Les enjeux autour du Sahara restent élevés, avec des implications profondes pour la stabilité régionale et la coopération internationale.
Rappelons que le Royaume-Uni s'est rapproché ostensiblement du Maroc depuis la signature de l'accord d'association en 2019. Ce rapprochement a débouché sur le renforcement de la coopération bilatérale à tous les niveaux, surtout le commerce qui a progressé de façon inédite. Ce rapprochement palpable a soulevé plusieurs questions sur la possibilité d'une évolution de la position de Londres sur la question du Sahara au moment où plusieurs députés à Westminster plaident constamment pour la reconnaissance pure et simple de la souveraineté du Maroc, à l'instar de la France et des Etats-Unis.