Il s'agit d'un personnage au parcours singulier et quelque peu déroutant. Garagiste et tenancier de bar de métier, il se revendique également entrepreneur dans le domaine de la décoration d'intérieur de luxe et, enfin, chroniqueur amateur. Pourtant, ses discussions et prises de position publiques sont majoritairement centrées sur la politique, avec une attention particulière sur le Maroc, créant une grande confusion sur ses réelles expertises et soulevant des questions sur ses intentions. Le dénommé Mehdi Ghezzar, éjecté de la radio française RMC après ses propos antisémites et insultants envers le Maroc et le peuple marocain, est l'archétype du lobbyiste ayant perdu son chemin et oubliant que la règle d'or du lobbying c'est d'abord la sobriété. Car loin de l'actuelle polémique qui entoure ce porte-voix de Tebboune, la maturité exige de reconnaître cette activité, souvent mal perçue et parfois décriée comme une forme de manipulation des pouvoirs publics, comme une réalité profondément ancrée dans la mécanique de tous les Etats, y compris le Maroc, qui ne lésinent pas sur les moyens pour défendre leurs intérêts sur la scène internationale. Sauf que chaque chose a ses bornes, ses règles et ses principes ! Toutefois, les généraux algériens et leurs pantins, plongés dans la panique suite à l'intensification des voix discordantes, ne se posent plus aucune limite pour créer le spectacle dans l'objectif de détourner l'attention d'une population au bord du gouffre. Mais les vrais Algériens connaissent bien la cause de leur martyr, et ce ne sont pas des candidats aux fausses promesses, des rentiers ou encore moins des pseudos personnalités médiatiques basées en France, qui changeront leurs convictions. Dans cet épisode de "Marocbashing", la réaction marocaine, en prenant de la hauteur, mérite les louanges. Car, comme l'a affirmé le chef de la diplomatie marocaine au cœur du siège de l'Union Africaine à Addis-Abeba, "ce que dit l'Algérie ne nous intéresse plus".