Après avoir vu la prestation des deux joyaux marocains, évoluant en Espagne, Lamine Yamal et Brahim Diaz, pouvons nous, l'espace d'un bref temps, penser que les choses pour ces deux stars auraient pu en être autrement ? L'évolution de Brahim avec les Lions de l'Atlas et celle de Yamal avec la sélection ibérique impose des questions. Ce que le jeune barcelonais a démontré, depuis sa titularisation avec la Roja par De la Fuente, est tout simplement ahurissant. Le jeune de seize ans (qu'il a terminé la veille de la finale de cet Euro 2024. NDLR : hier dimanche), en fait le plus jeune joueur de l'Histoire de l'Euro et de la sélection espagnole. Son influence sur le jeu, son impact, la confiance placée par le sélectionneur national espagnol paraissent être les plus grands stimulants qui ont permis à Pedri et consorts de dominer l'Euro 2024 de la tête et des épaules. On ne peut dire autant pour Brahim Diaz. Depuis son avènement dans l'antre des Lions de l'Atlas, il n'a pas encore donné la pleine mesure de son immense talent. Pire encore, ou il semble ne pas s'adapter au système « Erregragui », ou ce dernier n'a pas encore su où le placer pour éclore. Il s'accapare du ballon chaque fois qu'il est servi. Il garde beaucoup le cuire jusqu'à le perdre sans y mettre sa griffe. Par contre, tous les spectateurs du monde entier, ceux qui suivent cet Euro ont apprécié le jeu mûr déployé par le jeune barcelonais altruiste à souhait. A telle enseigne que l'avis de son sélectionneur national rejoint celui d'autres coachs qui se sont accordés à reconnaître que Yamal ou Jamal, comme vous voulez, développe un jeu plus «mûr» que son âge. Pas uniquement! Car le jeune espagnol d'origine marocaine se pose comme une pièce maîtresse dans le système « De la Fuente » constellé, pourtant, d'étoiles tels Pedri, Olmo, Carbajal, pour ne citer que ceux-là. Ce qui n'est pas le cas de Brahim. On pose une question qui brûle les lèvres : Le président Lekjaâ, qui ne lâche rien, a-t-il déployé assez d'efforts fait miroiter assez d'avantages pour convaincre Lamine, le père, de convaincre son rejeton pour signer pour son pays d'origine, le Maroc? La planète foot sait combien le président de la FRMF est tenace. Lekjaâ ne s'avoue jamais vaincu. Il a cette faculté unique de convaincre les plus récalcitrants. Ne croyez pas qu'il a renoncé. On vous le dit; car s'il persiste encore, ne serait ce qu'une mince lueur d'espoir de ramener Lamine, il va l'exploiter. En tous les cas, tous les supporters marocains prient pour deux choses : primo que Diaz revienne à son niveau avec le « Club Maroc » et le président Fouzi Lekjaâ arrive à convaincre le jeune Yamal de faire partie de la sélection du Maroc...Si toutefois, il n'est pas trop tard. Attendons confirmation ! Brahim Diaz aligné avec le somptueux Real Madrid est en soi une reconnaissance du talent indéniable d'un joueur hors pair. De son avènement à la sélection nationale du Maroc on attend beaucoup. D'ailleurs, Brahim a tous les atouts pour briller. Regragui, le sélectionneur national, est attendu pour trouver le poste à même de faire de lui le maître à jouer de l'équipe nationale qui regorge de pépites. Il suffit juste pour le coach national de se débarrasser de certains critères concernant certains joueurs pour trouver la formule magique qui ferait de Brahim le Messi qu'on attend pour mener les Lions aux cimes de l'Afrique. Car la CAN 2025 qu'organise le Maroc, ainsi que les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 sont aux portes.