Le ministre de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a réagi aux critiques entourant le choix du parcours du comédien, Yassar Lemghari, pour une épreuve de l'examen régional de 6ème année primaire. Il a souligné que l'élaboration du contenu des examens relève de la compétence de commissions spécialisées. La polémique autour du choix du comédien, Yassar Lemghari, comme sujet d'épreuve de français pour l'examen régional de 6ème année primaire s'est invitée, lundi, au Parlement. Cette polémique a éclaté lorsque l'artiste a partagé sur sa page officielle Instagram une photo de la feuille d'examen où les élèves devaient rédiger une production écrite sur sa carrière. "C'est un grand honneur que mon parcours fasse l'objet d'un l'examen régional de la sixième année du primaire. C'est une bonne initiative d'intégrer l'art dans l'enseignement", a écrit l'artiste sur son compte officiel. Si cette nouvelle a été une source de grande joie pour le comédien, elle a néanmoins suscité des réactions mitigées chez le grand public. En réponse à une question d'une parlementaire à ce sujet, le ministre de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a souligné que l'élaboration des examens relève de la compétence de commissions spécialisées, conformément à des programmes établis et aux directives générales du ministère. Il a affirmé qu'il n'y a pas eu d'ingérence directe de son département dans l'élaboration du contenu des épreuves de tous les examens, y compris celui de la sixième année du primaire. Ainsi, Benmoussa laisse entendre que son département n'aurait pas influencé le choix du parcours de Yassar Lemghari pour figurer dans l'épreuve en question. Il a également souligné qu'une évaluation annuelle des épreuves est réalisée afin d'améliorer le contenu des examens pour les années à venir.