Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Les pouvoirs publics confortés dans leurs choix stratégiques Bon déroulement de la campagne agricole
Les pouvoirs publics confortés dans leurs choix stratégiques
Singes prometteurs d'une campagne agricole que les agriculteurs et les opérateurs ont l'espoir qu'elle serait exceptionnelle, et ce, grâce bien évidemment à ces précipitations que notre pays connaît depuis plusieurs jours. Des précipitations généralisées à l'ensemble du territoire national, ayant permis de relever le niveau de remplissage des barrages qui ont tous dépassé les 90%, approchant les 13 milliards de mètres cubes. Avancement des travaux des sols, mesures incitatives prises par le gouvernement de Sa Majesté, nouvelle approche stratégique à travers la mise en exécution du Plan Maroc Vert, … tout prouve aujourd'hui que l'agriculture marocaine, en pleine modernisation, est un axe fort de notre économie. En effet, avec 15 à 20% du PIB national, le secteur agricole a un impact majeur sur la croissance de l'économie nationale. Plus, ce secteur, qui fait que ce sont quelque 3 à 4 millions de ruraux qui exercent des activités agricoles et que près de 100.000 personnes qui sont employées dans le secteur de la transformation agro-alimentaire, contribue aux grands équilibres macro-économiques et à la balance commerciale du pays. Autant d'indicateurs qui militent pour que les pouvoirs publics mettent la barre haute pour accompagner le bon déroulement de la campagne agricole et mieux inciter les agriculteurs à inscrire leurs actions dans cette logique visant le développement intégré de notre agriculture et de l'espace rural. Sachant pertinemment que l'intérêt dont bénéficie aujourd'hui notre secteur agricole, est une preuve incontestable de la détermination des pouvoirs publics, conformément aux Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi, de promouvoir l'espace rural sur de nouvelles bases pour en faire un espace générateur de richesses et créateur d'emplois. Dans cette orientation, personne ne conteste d'ailleurs que l'approche qui est préconisée aujourd'hui, à travers aussi bien le discours que l'action concrète, renseigne sur une clarté de choix fondamental : d'abord, c'est que le gouvernement de Sa Majesté a réussi une remarquable aptitude à ajuster à temps sa politique et ses instruments d'action. Preuve : le Plan Maroc Vert, ayant pour objectif de définir les contours d'une nouvelle vision de l'agriculture, participe d'une vision claire selon laquelle l'agriculture doit être le principal moteur de la croissance de l'économie nationale sur les 10 à 15 prochaines années, avec des impacts colossaux en termes de croissance du PIB, de création d'emplois et de lutte contre la pauvreté. En effet, il est clairement établi que ce Plan a pour but d'impulser une nouvelle dynamique d'investissement au niveau national d'une valeur de 10 milliards de dirhams annuellement, comme il devra conforter les efforts déployés dans le cadre de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH). Ensuite, en terme de décision et de stratégie d'action, il est acquis aujourd'hui que tout un chacun (pouvoirs publics, opérateurs économiques, agriculteurs,…) est convaincu que l'avenir de la profession se situe, sans conteste, dans les synergies entre tous les pôles de compétitivité que recèle le secteur. Façon de soutenir qu'il y a une volonté affirmée de promouvoir un secteur agricole moderne et performant, capable de déployer une capacité de production à même de permettre de conserver, coûte que coûte, notre compétitivité et de prouver que notre agriculture est un secteur qui offre une grande diversité de métiers bien souvent méconnue et qu'il est donc en mesure de permettre la fixation des populations rurales dans leur espace et de freiner l'exode rural. Là est le véritable challenge ?