Les abattoirs de Kénitra connaissent des dégradations flagrantes en termes d'aménagement et manque d'hygiène. A maintes reprises, au fils des années et à chaque mandat du conseil municipal élu, on parle du projet de construction d'un nouveau espace qui serait doté de moyens adéquats, aménagé selon les normes, etc.. Malheureusement, ce projet n'a jamais vu le jour.. De ce fait l'abattage clandestin prend de l'ampleur au niveau de certaines agglomérations de la ville, au niveau « des points dits marchés du quartier », et au niveau de certains foyers de chevillards. Cet état de chose porte préjudice à la commune (diminution des recettes), à la santé de la population d'une façon générale car ces actes échappent au contrôle du vétérinaire et autres services concernés. Il est temps pour que le nouveau conseil municipal s'attaque à cette problématique. Un crime s'est récemment produit au niveau de Mehdia ayant pour cause d'après l'enquête effectuée un litige entre 2 individus « connus » au niveau de cette communauté. Leur « profession » est la collecte de bouteilles vides d'alcool jetées tout au long de la corniche (file de voitures stationnées jouant le rôle de bar mobile à l'œil nu lors du coucher du soleil). Le réveillon à Kénitra est passé sans problèmes majeurs, surtout dans le périmètre urbain. Tous les services de sécurité ont été mobilisés et chaque département a appliqué sa stratégie. Cette cohérence, coordination a donné ses fruits en termes de sécurité à part quelques cas sporadiques qui ont été rapidement maitrisés. Les services des urgences de l'hôpital El Idrissi ont travaillé selon le rythme normal malgré l'instauration d'une permanence bien équipée, pouvant répondre à tout imprévu. D'une façon générale, la population s'est sentie vivre dans la paix. Un grand hommage pour les acteurs de ces secteurs : Sûreté Nationale, Forces Axillaires, Autorité locale, Sapeurs pompiers, Santé, etc... Dans le cadre de ses activités culturelles, le club de cinéma de Kénitra a récemment organisé au chef lieu de la municipalité, la projection de deux films à l'intention du grand public. Le premier film réalisé par Leila Kilani traitant l'épisode de 2004 où le Maroc a mis en place une commission pour l'équité et la réconciliation qui devait enquêter sur la violence d'Etat durant « les années de plombs ». Le film accompagne, durant trois ans, quatre familles dans leur quête de la vérité. Chaque personnage tente de « savoir, de donner du sens », de faire le deuil. Mais quarante ans plus tard, le secret d'Etat dévoile l'existence d'un autre secret plus intime : le secret de famille. Chacun éprouve alors la nécessité de reconstruire cette histoire et de retrouver les pères, doublement arrachés par la disparition et le secret. Il faut trier entre les silences, mensonges et les tabous sédimentés dans la famille et à l'extérieur depuis quarante ans. L'autre film est le travail de Mohamed Chrif Tribek, natif de la région Nord du Maroc. Son film relate ce qui suit : début des années 90, son Bac entre les mains, Rahil décide, contre l'avis de sa famille d'aller continuer ses études à la faculté. Elle y découvre l'influence croissante des islamistes. Une poignée de militants de l'UNEM tentent de résister. Saïd, un étudiant brillant, jusqu'alors en marge du mouvement, décide pour la conquérir, de se lancer de toutes ses forces dans le combat... « Le temps des camarades » propose de revivre l'apprentissage politique et sentimental d'une génération d'étudiants marocains engagés. Un épisode encore largement méconnu du grand public.