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Palestine : L'armée israélienne a créé des « zones de mise à mort » de civils palestiniens
Publié dans L'opinion le 03 - 04 - 2024

L'armée israélienne a conçu à Gaza des zones de « combat » ou de « mise à mort » pour cibler les combattants palestiniens, mais les soldats y ont tué sans discernement les civils qui y pénétraient.
L'armée israélienne a créé des « zones de mise à mort » qui ont ciblé et tué sans discernement des civils dans la bande de Gaza, selon un nouveau rapport.
De hauts responsables de l'armée et des soldats ayant servi sur les lignes de front ont confirmé à Haaretz que les forces israéliennes avaient tué des civils palestiniens et ensuite affirmé qu'il s'agissait de terroristes parce qu'ils se trouvaient dans une zone particulière désignée sous le nom de « zone de combat ».
« Il est étonnant d'entendre les rapports après chaque opération concernant le nombre de terroristes tués », a déclaré à Haaretz un officier supérieur du commandement sud de l'armée.
« Pas besoin d'être un génie pour réaliser qu'il n'y a pas des centaines ou des dizaines d'hommes armés qui courent les rues de Khan Younès ou de Jabaliya pour combattre » les soldats israéliens.
Les officiers ont également admis auprès de Haaretz que certains des Palestiniens tués dans ces zones dites de « combat » ou de « mise à mort » étaient peut-être retournés chez eux ou venus chercher de la nourriture alors que les craintes d'une famine généralisée dans le nord de Gaza continuent de croître.

L'ordre est de tirer et de tuer

Les soldats ont expliqué à Haaretz qu'une zone de « combat » était constituée des environs d'une maison abandonnée où un groupe de soldats s'était installé.
Les soldats utilisent ensuite des postes d'observation à l'extérieur de la bande de Gaza pour examiner la zone et déterminer ce qui est considéré comme un danger. Les limites de chaque zone sont toutefois sujettes à l'interprétation du commandant de cette zone spécifique.
« Dans chaque zone de combat, les commandants définissent de telles zones de mise à mort », a déclaré un officier de réserve à Haaretz.
« Cela implique de claires lignes rouges que quiconque n'appartenant pas (à l'armée israélienne) ne peut franchir afin que nos forces dans la zone ne soient pas touchées ».
« Dès que des personnes y entrent, principalement des hommes adultes, l'ordre est de tirer et de tuer, même si cette personne n'est pas armée ».
L'absence de discrimination dans les zones de mise à mort de l'armée a également coûté la vie à trois otages israéliens détenus par des groupes palestiniens dans la bande de Gaza.
Le 28 mars, Al Jazeera a diffusé des images montrant que les forces israéliennes avaient tué deux Palestiniens non armés qui retournaient vers le nord de Gaza.
Les images montrent au moins un des hommes palestiniens tués par les soldats israéliens s'approcher des soldats en agitant un drapeau blanc pour montrer qu'ils ne représentent pas une menace.

32.975 Palestiniens tués dans la bande de Gaza

Un véhicule blindé poursuit alors cet homme avant que les soldats israéliens ne lui tirent dessus, et qu'il ne tombe au sol. Les forces israéliennes utilisent ensuite un bulldozer pour ensevelir les deux hommes.
Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré que celle-ci enquêtait sur l'incident et a affirmé que la vidéo d'Al Jazeera avait été modifiée et ne montrait pas le contexte de la situation.
Les autorités sanitaires locales ont confirmé que les forces israéliennes avaient tué au moins 32.975 Palestiniens dans la bande de Gaza jusqu'à présent depuis le début de la guerre le 7 octobre.
Israël, qui a tué des dizaines de milliers de Palestiniens dans sa guerre dévastatrice contre la bande de Gaza, a forcé la plupart des Palestiniens du nord et du centre de la bande de Gaza à fuir vers la ville de Rafah, frontalière avec l'Egypte.
Depuis le 7 octobre, Israël poursuit cette guerre malgré la publication d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu pendant le mois de Ramadan. L'Etat hébreu mène des opérations militaires meurtrières dans la Bande de Gaza qui ont fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont valu à Tel Aviv de comparaître devant la Cour internationale de Justice pour des accusations de "génocide".
L'armée israélienne reconnaît la "grave erreur" de la frappe contre des humanitaires à Gaza
L'armée israélienne a reconnu mercredi une "grave erreur" après la frappe qui a tué sept collaborateurs de l'ONG humanitaire World Central Kitchen dans la bande de Gaza, un drame qui suscite la consternation internationale.
C'est "une grave erreur" qui "n'aurait pas dû se produire", a déclaré le chef de l'état-major israélien Herzi Halevi dans un message vidéo, évoquant "une mauvaise identification" dans des "conditions très complexes" .
Mardi, le président d'Israël Isaac Herzog avait présenté ses "excuses sincères" et fait part de sa "profonde tristesse" pour cette frappe, que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a qualifiée de "non intentionnelle" et de "tragique".
Basée aux Etats-Unis, l'ONG World Central Kitchen, l'une des rares qui opérait encore dans le territoire palestinien dévasté par près de six mois de guerre entre Israël et le Hamas palestinien, a annoncé "suspendre ses opérations dans la région" après la frappe survenue lundi à Deir al-Balah (centre).
Plusieurs pays et organisations, dont l'ONU qui a dénoncé un "mépris du droit humanitaire international", ont condamné cette frappe, la plus mortelle à avoir touché du personnel humanitaire international depuis le début de la guerre.
Le président américain Joe Biden s'est dit mardi "indigné" et "le cœur brisé", estimant qu'Israël ne protège "pas assez" les volontaires venant en aide à la population palestinienne "affamée".
"C'est inadmissible. Mais c'est le résultat inévitable de la façon dont la guerre est menée", a relevé le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, répétant son appel à un cessez-le-feu immédiat, à la libération des otages et à l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza.


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