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Quoique espacées, les précipitations pluviométriques redonnent de l'espoir Campagne agricole
Vivement une action de vulgarisation de proximité en termes du nouveau système d'incitation, d'aide et de subvention auxagriculteurs
Une meilleure valorisation de l'agriculture et des produits du terroir du Maroc se met en marche et ce, à travers la concrétisation des grandes orientations contenues dans le « Plan Maroc Vert ». Il faut reconnaître que le défi à relever est de taille dans la mesure où l'enjeu consiste, tout en trouvant un juste équilibre entre agriculture solidaire et agriculture à haute valeur ajoutée, à faire de l'agriculture le principal moteur de croissance de l'économie nationale dans les 10 à 15 prochaines années. Il faut reconnaître aussi que le secteur agricole a toujours été érigé en priorité. Toujours est-il qu'avec la nouvelle stratégie, les autorités de tutelle se donnent, en termes de dotations budgétaires et d'instruments et leviers, les moyens de concrétiser un certain nombre d'objectifs en termes de mise à niveau et de mise en valeur du monde rural tout en tenant compte de certaines contraintes d'ouverture et de réduction des disparités. Et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les toutes dernières initiatives et mesures retenues versent dans le sens d'une meilleure sécurité alimentaire, d'une amélioration de la trésorerie des agriculteurs, d'une préservation des ressources naturelles et d'une meilleure intégration tant nationale qu'internationale. Tout récemment les priorités d'une telle approche viennent d'être déclinées à travers la refonte du système de subventions octroyées dans le cadre du Fonds de développement agricole (Cf : « L'OPINION » du lundi 14 décembre 2009) et la tenue du premier Conseil d'administration de l'Office national de la sécurité sanitaire des aliments. Pour rappel, ces deux initiatives ont été précédées par la signature entre l'Etat et les partenaires privés de contrats-programmes afférents aux plans d'action des filières agricoles dont celles maraîchère de primeurs, céréalière, laitière, sucrière, oléicole, des semences et de la viande rouge.. En plus de la révision toute récente du système d'incitation, d'aide et de subvention des agriculteurs. Ces mesures d'accompagnement auront le mérite, outre leur effet d'annonce, d'inciter les agriculteurs et les petits fellahs à en tirer profit et à doubler d'effort pour mieux réussir la reconversion de leur spéculations. Encore faut-il que ces mesures soient suffisamment vulgarisées et soient mieux accessibles aux petits fellahs qui, à part le travail de la terre, se perdent des les labyrinthes de la paperasse et des délais des procédures administratives. Ceci pour dire qu'une action de proximité, à temps et de grande envergure, serait vivement souhaitée d'autant plus que les toutes récentes précipitations, quoique espacées et jusqu'ici mal reparties, redonnent de l'espoir aux petits agriculteurs qui interprètent cette clémence du ciel comme un premier signe d'une campagne agricole qui, à l'image de sa précédente, pourrait être intéressante et prometteuse.