Le samedi 17 février 2024, le Bureau national de l'Alliance des Ingénieurs Istiqlaliens (AII) s'est réuni au siège central du parti de L'Istiqlal, sous la présidence du président de l'Alliance, Aziz Hilali, pour une session ordinaire. Cette réunion a rassemblé les secrétaires régionaux de l'alliance, ainsi que la majorité des membres du Bureau national, afin de discuter des enjeux cruciaux qui concernent la profession d'ingénieur au Maroc. Selon un communiqué parvenu à L'Opinion, lors de cette réunion, les discussions ont porté sur l'ensemble des points inscrits à l'ordre du jour, notamment ceux qui concernent les conditions des ingénieurs aussi bien dans le secteur public que dans le privé. Les membres de l'Alliance ont souligné l'urgente nécessité d'améliorer les conditions matérielles et morales des ingénieurs, qui passe impérativement par la réforme du statut particulier du corps interministériel des ingénieurs. L'Alliance a renouvelé, à cette occasion, son appel à créer un ordre national dédié à la profession d'ingénieur afin d'améliorer les conditions d'exercice de la profession au niveau national et lui permettre de suivre l'évolution technologique à l'échelon mondial.
Par ailleurs, il a été procédé à l'approbation du programme annuel de l'alliance pour l'année 2024, en préparation du congrès national. Au cours de la réunion, l'Alliance a fait part de sa détermination à contribuer activement et de façon responsable à l'organisation du 18ème Congrès national du parti de l'Istiqlal, prévu à la fin du mois d'avril.
Les discussion ont porté également sur des sujets politiques nationaux et internationaux dont la question de l'intégrité territoriale et l'oppression du peuple palestinien par l'entité sioniste.
A l'issue de la réunion, le Bureau national de l'Alliance a publié une déclaration contenant une série d'appréciations : Premièrement, l'AII plaide pour l'unité de la profession à l'échelle nationale afin d'aboutir à un plan d'action pratique dédié à promouvoir le champs d'ingénierie et à rendre juste aux ingénieurs qui exercent à la fois dans les secteurs privé et public. L'Alliance appelle à ouvrir le plus rapidement possible un dialogue franc avec l'ensemble des départements ministériels concernés pour accélérer l'élaboration d'un nouveau statut particulier du corps interministériel des ingénieurs qui soit de nature à garantir de meilleurs perspectives de promotion de carrière et à améliorer les conditions matérielles des professionnels. Troisièmement, l'Alliance plaide pour l'adoption d'une approche participative afin de développer le système de formation de sorte à en améliorer la gouvernance et unifier les programmes et ce, dans le but de garantir la qualité à travers un cadre national unifié. Quatrièmement, les ingénieurs istiqlaliens exigent la création d'un Ordre national chargé d'encadrer les conditions d'exercice et d'appartenance à la famille des ingénieurs et de définir les spécialités ainsi que de protéger les bureaux d'études et améliorer leur compétitivité. L'Ordre tant revendiqué permet également d'imposer le respect de la déontologie et de fournir un cadre de formation continue. Dans un autre registre, l'Alliance a salué la dynamique de la diplomatie nationale qui a permis d'accumuler les victoires diplomatiques dans le dossier de la cause nationale et de gagner un soutien croissant dans la communauté internationale. Pour ce qui est de la cause palestinienne, l'All a réitéré son soutien au peuple palestinien et à ses aspirations légitimes à un Etat indépendant avec Al-Quds orientale comme capitale. De même, l'Alliance a sévèrement condamné la machine de guerre israélienne et ses crimes contres les civiles innocents, tout en s'opposant fermement aux tentatives de déplacement forcé des populations de leur propre territoire. L'AII a condamné également le blocus cruellement imposé aux palestiniens, privés de ses besoins les plus élémentaires.