Le Droit international humanitaire (DIH) doit nécessairement s'adapter au contexte actuel des conflits armés, a souligné, jeudi à Rabat, le président du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni. Intervenant à l'ouverture d'un atelier de formation en faveur de la société civile sur le Droit international humanitaire , M. Herzenni a indiqué qu'en dépit des avancées réalisées en matière d'application du DIH et sa promotion au niveau international, ce droit se heurte actuellement à des défis majeurs, notamment le non-respect du DIH lors des conflits armés et l'absence de mécanismes permettant sa mise en oeuvre. Partie prenante à la plupart des conventions dans le domaine du DIH, le Maroc a réitéré à maintes reprises son attachement aux conventions de Genève, a-t-il dit, notant que ce droit revêt aujourd'hui une importance accrue, en particulier après les évènements du 11 septembre. M. Herzenni a, dans ce sens, rappelé la création de la Commission nationale du droit humanitaire chargée d'assister les pouvoirs publics sur toutes les questions qui concernent le droit international humanitaire. Pour sa part, la Présidente de la Commission de la Commission nationale du droit international humanitaire, Mme. Farida El Khamlichi a précisé que le Maroc a déployé de grands efforts pour la consécration des principes du DIH sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI se traduisant par l'adhésion du Royaume aux principaux conventions et traités internationaux en la matière. Cette commission, a ajouté Mme El Khamlichi, a pour mission de contribuer à la diffusion et la consécration des principes du droit international humanitaire à travers des programmes de sensibilisation, d'éducation et de formation au profit des différents secteurs et instances, ainsi que de donner son avis sur les conventions internationales relatives à ce domaine, d'étudier ces conventions et de fournir des propositions pour contribuer au processus d'adhésion du Royaume au Droit international humanitaire.