Le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a réagi aux cas des ex-ramedistes qui ont des difficultés d'accès au nouveau régime AMO Tadamon. Il a assuré que les personnes concernées continueront de bénéficier de l'assurance médicale au frais de l'Etat en attentant la résolution de leurs dossiers et la vérification de leur éligibilité. Détails. L'une des pierres angulaires de la généralisation de la couverture sociale, l'élargissement de l'Assurance maladie obligatoire sur les travailleurs non-salariés et les personnes en situation de précarité a été achevée. Ceci a impliqué la transition automatique du régime du RAMED vers le nouveau système de l'AMO Tadamon. Près de 11 millions de personnes sont concernées. Or une infime partie rencontre quelques difficultés pour y accéder. Ce qui a poussé quelques députés à parler d'exclusion lors de la séance hebdomadaire consacrée aux questions orales à la Chambre des Représentants, tenue ce lundi. Interrogé sur le sort de cette catégorie d'ex-ramedistes qui n'ont pas encore accédé au régime de l'AMO Tadamon, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a expliqué qu'il s'agit d'une question de critères. "Il faut savoir s'ils remplissent les critères requis pour bénéficier de l'AMO et s'ils sont en capacité ou non de payer leurs cotisations", a-t-il indiqué, soulignant que cela se vérifie au niveau du Registre social unifié. En attendant le règlement de leur situation, cette catégorie continuera de bénéficier de la gratuité des soins, a assuré le ministre, qui a rappelé que son département a émis une circulaire dérogatoire pour permettre aux personnes concernées de continuer à bénéficier de la couverture médicale aux frais de l'Etat à titre exceptionnel. Pour rappel, la Caisse nationale de Sécurité sociale a lancé un nouveau régime (AMO ACHAMIL) pour les personnes ayant aucune activité lucrative et qui sont pourtant capables de payer leurs cotisations. L'inscription a commencé dès le 1er janvier.