Pour sa part, répondant à une question orale à la Chambre des Représentants sur la nécessité de réviser la loi sur l'avortement, la ministre a indiqué que le traitement de ce dossier doit faire l'objet d'un consensus national, selon une approche globale, tenant en compte les avis de tous les partenaires (gouvernement, oulémas, médecins, défenseurs des droits de l'Homme, experts et représentants de la société civile). Cette question ne concerne pas uniquement le département de la santé, mais le système de santé dans sa globalité, a affirmé mercredi la ministre de la Santé, Mme Yasmina Baddou. L'approche du consensus permettra l'élaboration d'un projet sociétal en conformité avec les préceptes de l'Islam et la défense d'un des droits fondamentaux de l'Homme à savoir le droit à la vie, tout en prenant en considération les circonstances qui nécessitent le recours à l'avortement en vue de préserver la vie ou la santé de la mère.